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Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS

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Soren (Ingstad)
DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN
I AM A FREE BITCH BABY
Soren (Ingstad)

DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN I AM A FREE BITCH BABY

Esclave + dans les ombres, au fin fond de l'obscurité, je suis là. je guette et je protège, je sers à jamais. nul doute, fidèle allié, fidèle ami, bientôt je mettrai tout en péril pour te protéger. je m'excuse d'avance du tord que je vais te causer.

ϟ ÂGE : 22 ans
ϟ CURSUS : Aucun
ϟ ALLÉGEANCE : Les Rebelles, pro-nés-moldus
ϟ BUT : Pour le moment personne.
ϟ EPOUVANTARD : L'orage.
ϟ PATRONUS : Il n'en a pas, mais s'il en avait un se serait un loup.
ϟ MIROIR DU RISED : Sa famille.


LOVE IS A REVOLUTION
RELATIONS:
JOURNAL INTIME:
MessageSujet: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptySam 28 Juin - 11:24



❝ MALADROIT ? C'EST PEU DIRE..
• feat. EIRLYS PEYRDRAGON •



Soren passait globalement ses journées à courir. Courir dans les couloirs pour aller chercher une des nombreuses demandes de Leif, courir pour remettre à sa place ce dont Leif n’avait finalement pas besoin ou courir juste pour l’humiliation publique, histoire de rappeler à tout le monde qu’il n’était qu’un esclave. Bref, Soren pratiquait un sport quotidien. Le jogging après tout, c’est pour les faibles, être esclave c’est beaucoup plus sportif ! En ce moment même, Soren était dans le quartier des esclaves, où il avait laissé le dernier livre que Leif lui avait prêté, faisant un crochets par les couloirs secrets dont avaient le secret les esclaves, il se dirigea vers l’appartement de l’héritier Von Rosen, où il remit discrètement à sa place le livre emprunté. Il redescendit en cuisine, prendre un encas pour Leif et tomba surs les gros caïds stupides d’esclaves. Cette bande de petits demeurés plus musclés que doués d’intelligence qui passaient leur journée à traiter les autres esclaves avec mépris, ou avec leurs poings.
En règle générale, Soren avait le don de les éviter et pris tous séparément, ils ne s’en prenaient pas à lui, les conséquences auraient été trop importantes. Mais quand un groupe d’esclaves s’en prend à un seul, ça reste entre esclaves. Après tout, qui croirait que des esclaves se liguent les uns contre les autres ? Et même si cela venait à se savoir, tout le monde en profiterait pour rendre cette acharnement en un événement public. Tiens d’ailleurs, c’était pas le concept du tournoi ? Enfin, passons. Soren savait qu’il n’allait pas y échapper. Il tenta de faire demi-tour et une grosse brute le coinça. Ca s’annonçait pas bien du tout. Le premier coup parti du dernier qu’il avait remis en place, Soren le nota dans un coin de sa tête : frapper plus fort la prochaine, histoire qu’il ai pas l’idée de ramener ses potes débiles. Puis il arrêta de réfléchir et se laissa martyrisé une bonne dermi-heure. Il était courbu, pleins de bleus et pissait le sang mais bon, un peu plus un peu moins ça n’était qu’une question d’habitude. Mais Soren ne put s’en empêcher, il fallait qu’il l’ouvre. Ben oui, sinon ce n’est pas drôle. « Eh bien, c’est tout ? » les sangs-mêlés se retournèrent, surpris. « Pas d’insultes ? Pas de torture ? juste un tabassement tristement ennuyant ? Vous vous ramolissez les gars, sincèrement. Il faut vraiment que vos maîtres vous frappent plus forts parce que vous n’avez toujours pas compris le principe de blesser apparemment, de faire mal. Vous saissiez ou j’ai employé des mots trop compliqués pour vous ? » Des bruits dans le couloir se firent entendre, Soren le vit s’avancer dans sa direction et en un claquement de doigt il prit ses jambesà  son coup. Il n’était pas en pleine forme mais il les distançait quand mêmesur la course. En effet, à force de courir à droite à gauche pour un rien, le jeune Soren avait prit l’habitude de considérer ça comme une course et Leif s’était – bien évidemment – assuré que s’il ne sache pas se battre, qu’il soit apte à prendre ses jambes à son coup. Mais c’était sans compter sur le petit côté provocateur du jeune homme. Des fois, il allait trop loin. Il le savait bien sûr, mais la provocation avait toujours été son pêché mignon.

Mais le voilà en train de courir dans les couloirs, tête baissé, bras serrés contra sa poitrine à cause de la douleur et pour tenir fermement les petits pains qu’il tenait pour Leif. Evidemment il aurait dû lever la tête. Bien sûr, mais voilà, trop habitué à paraître soumis, il avait pour habitude de ne jamais regarder où il allait et forcément, le pire arriva. Ca ne lui était encore jamais arrivé, jamais. Mais il y a une première fois à tout. Il rentra dans quelqu’un. Mais pas gentiment, non bien sûr. Il expédia l’autre personne sur ses fesses, se tapa le crâne contre le mur, jura – pas drôle sinon – et marcha violemment sur les pieds de la demoiselle – vu les chaussures ça ne pouvait être qu’une dame – en essayant de se relever. Quel idiot ! Heureusement cela se déroula devant les toilettes désaffectés. Leif allait le tuer.

•••

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Eirlys Peyredragon
YOU MAY HAVE YOUR SWORD
BUT I HAVE MY BOOKS
Eirlys Peyredragon

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I REMEMBER HER ♱ I know you, I walked with you once upon a dream, I know you, that look in your eyes is so familiar a gleam and I know it's true that visions are seldom all they seem but if I know you, I know what you'll do.
Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Aurora


ϟ ÂGE : 19 ans.
ϟ CURSUS : 6ème année, Serdaigle.
ϟ ALLÉGEANCE : Ambigüe, du coeur à la raison.
ϟ BUT : Résister ou mourir.
ϟ EPOUVANTARD : Elle-même, folle à lier.
ϟ PATRONUS : Une corneille.
ϟ MIROIR DU RISED : La liberté, la paix.


LOVE IS A REVOLUTION
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JOURNAL INTIME:
MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptySam 28 Juin - 13:00


Oh, dear ! What an awkward situation !

(MOR) ▽ « La vie est injuste mais ça dépend pour qui ; la vie est injuste surtout pour les petits. »
Tu as heurté le sol douloureusement, protégeant par instinct le poignet autour duquel reposait le bracelet magique, prunelle de tes yeux. Ton épaule a donc reçu le choc, sans que ça ne soit dramatique pour autant. Plus de peur que de mal : tu n’étais pas au bord des escaliers, cette fois. L’impudent maladroit semble cependant décidé à te marcher dessus sans vergogne,te poussant à reculer à même la pierre, cherchant à t’échapper, emberlificotée dans ta robe, ton bel uniforme. Le carnet à dessins s’est retrouvé projeté un peu plus loin, ouvert sur le croquis d’un loup gris. Tu te redresses pourtant tant bien que mal, ton regard océan se posant sur le corps martyrisé de.. l’esclave. Tu le connais. Tu l’as déjà aidé. Et ça n’est pas la première fois qu’il se montre maladroit à ce point. Il te fait penser à Samaël, en un sens. En moins parfait, évidemment. « Calme-toi. » C’est un ordre sans équivoque, ta voix de miel prenant des sonorités autoritaires, ne souffrant aucune contradictions. Tandis que ta main se glisse sur le tissus de ta robe pour l’épousseter légèrement, tu cherches du regard ton bien, allant récupérer l’objet égaré.

« Je ne vais pas pouvoir t’aider éternellement. » Affirmes-tu calmement. Un reproche ? A peine. Tu cherches simplement à l’avertir de la complexité de la situation. Ta main pourtant attrape son bras, l’entraînant dans les toilettes désaffectées, à l’abri des regards. Tu verrouilles consciencieusement la porte d’un tour de baguette et fixe le malheureux. Dans un état pitoyable. Accroché aux petits pains comme si sa vie en dépendait. Ce qui pouvait d’ailleurs être le cas. « Tu as de la chance que ce soit moi. Mon frère ou mes soeurs seraient moins cléments à l’égard d’un esclave. » D’entre deux pages, tu extirpes un mouchoir délicat, blanc, visiblement d’une propreté immaculée. Tes affaires posées dans un coin, tu le mouilles pour ensuite le presser sur le nez de Soren, presque maternelle. « Ton maître ne t’a pas enseigné à regarder où tu poses les pieds ? » Question rhétorique. Visiblement, il ne l’a pas fait, sinon cette situation n’aurait pas lieu.

Il pouvait cependant se considérer comme foncièrement chanceux. Beaucoup de nobles auraient fait un scandale, se seraient insurgés auprès du propriétaire de Soren. Tu n’étais pas de ce genre-la, ce qui t’obligeait à d’autant plus de prudence. Ton rôle social, ta position, t’interdisaient une telle proximité avec ces êtres inférieurs et sales. Ces créatures à peine plus considérées que des chiens moldus. Et encore, certains étaient mieux vêtus que les servants de la haute société. « Ton nom, c’est Soren, n’est-ce pas ? » Ta mémoire pouvait te jouer des tours, entre ce que tu prévoyais, savais, croyait savoir ou craignait, il y avait de quoi t’y perdre allègrement. Mais tu étais assez observatrice et attentive envers les autres pour ne pas être trop à côté de la plaque. Douée en soin, tu parvenais sans mal à effacer les blessures superficielles, celles qui ne nécessitaient que quelques sorts, quelques paroles mémorisées de-ça, de-là. Il y en avait même dont tu ne connaissais l’existence que par des rêves, des visions floues dont seul le son était resté. De simples potentialités effacées des faits par des actions ayant fait diverger l’avenir. Il n’était ni invariable ni foncièrement fixe, l’avenir.

« Là. Ca va mieux.. ? » Tes billes claires croisent les siennes, bienveillante et calme. « Ton maître n’aimerait sans doute pas te voir revenir dans cet état pour des petits pains. » Surtout qu’on ne touchait pas à l’esclave de quelqu’un, c’était interdit. Prohibé. Tu ignorais toutefois que certains étaient assez stupides pour se frapper les uns les autres. L’humanité te dépasserait toujours par sa violence et sa cruauté. Ceci dit, tu n’étais pas un ange et tu pouvais avoir des aspect plus sombres qu’il n’y paraissais. Après tout, tu étais l’inquiétante Peyredragon. La bizarre.
(c) AMIANTE

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Soren (Ingstad)
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JOURNAL INTIME:
MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptyDim 29 Juin - 18:53



❝ MALADROIT ? C'EST PEU DIRE..
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Paniquer était l’un des verbes que Soren savait pertinemment conjuguer, tout comme « stresser » ou encore « courir très vite ». Soren n’avait pas pour habitude de sortir de ces ennuis en « bon état ». Habituellement il finissait avec des soucis tailles XXL. Et qui mêlaient sangs-mêlés (quand il avait de la chance) ou nobles (quand c’était des mauvais jours) voir pire les jours de poisse internationale. Enfin tout ça pour dire que Soren avait une très grande habitude des ennuis. Mais une fois n’était pas coutume, il avait trouvé une sorte d’allié. Oui bon, sa situation était connue de tout le monde et une folle rumeur – parmi les esclaves – courrait sur elle, comme quoi elle aidait les esclaves. Bien évidemment, dit comme ça, il n’y avait absolument pas cru. Surtout que c’était la princesse ! Nan mais, sincèrement, la princesse ? Douce avec des esclaves ? Laisser le rire oui ! Mais la première fois, elle l’avait bien aidé. Bon, il lui avait fallu deux bonnes semaines pour comprendre que c’était elle et il n’arrivait toujours pas à la reconnaître. Oui, oui, il n’arrivait pas à reconnaître la princesse, oui il est très doué. M’enfin, il a l’esprit très occupé en ce moment aussi, donc ça se comprend. Enfin, tout ça pour dire qu’il savait qu’il était – à l’instant précis – dans la merde jusqu’au cou. « Calme-toi. » Il releva la tête, posa ses yeux océans sur la personne dont il venait de massacrer les pieds et essaya de rassembler ses esprits. Rien à faire, il ne voyait pas qui elle était, ni quoi lui dire. Oui, ils s’étaient déjà croisés – il en était sûr – mais tout ce dont il arrivait à penser c’était que Leif allait lui faire payer son retard, surtout si ses amis se souvenaient qu’il lui avait demandé un service. Il lui aurait bien faussé compagnie mais là il allait vraiment se mettre dans des gros ennuis – et il en avait déjà suffisamment. Il prit sur lui, respira lentement et comme à son habitude, se mordilla la lèvre inférieure.

Elle était jolie, elle épousseta sa robe et alla chercher son carnet de croquis, sans qu’il ose faire le moindre bruit ou même respirer. Il ne savait pas trop à quoi s’attendre et il ne voulait certainement pas mettre Leif dans les ennuis, il en faisait déjà trop en ce moment, il n’avait pas besoin d’aggraver la situation. « Je ne vais pas pouvoir t’aider éternellement. » Lui dit-elle calmement, il avait envie de lui dire qu’il ne lui demandait rien mais bon, après tout, il ferait mieux de se taire. Mais si elle parlait de ne pas pouvoir l’aider éternellement, cela signifiait qu’elle l’avait déjà aidé. Sous le stress, Soren n’arrivait pas à remettre ses idées en place, pourtant il devrait mais il n’y arrivait pas. Il savait que la réponse à son interrogation muette était là, juste là, sous ses yeux mais impossible de mettre le doigt dessus. Ca finirait par lui revenir, il espérait juste que ça n’arriverait pas trop tard.
La jeune femme lui attrape le bras et l’amène dans les toilettes désaffectés, sors sa baguette, verrouille la porte et voilà que le stress de Soren augmente d’un cran. Bien, il se l’était mis à dos. Bravo Soren ! S’il avait eu les mains libres il se serait auto-applaudi. Mais voilà, il ne voulait pas faire tomber les petits pains destinés à son maître, ça aurait été le comble. Déjà qu’il ressemblait à rien, alors si en plus il foirait la seule chose qu’il lui avait demandé en cette matinée brumeuse, ça allait vraiment, mais vraiment pas le faire. L’esclave se força à inspirer calmement et à reprendre son calme. Bien qu’extérieurement il paraissait totalement calme, à l’intérieur c’était un véritable ouragan, il cherchait par tous les moyens à se sortir de sa situation tout en essayant de mettre le doigt sur le détail qui lui échappait. Décidément, il avait parfois du mal à mettre ses idées en ordre et à réfléchir. « Tu as de la chance que ce soit moi. Mon frère ou mes sœurs seraient moins cléments à l’égard d’un esclave. » Soren ne comprenait pas tout, pourtant un début d’éclaircissement lui venait à l’esprit, elle n’avait pas l’air en colère. Froissée, ennuyée oui mais pas en colère. Ou alors elle le cachait très bien. Finalement il était peut-être pas si dans la mouise que ça. Il réfléchit, s’il ne risquait rien, pourquoi diable s’inquiétait-il autant et pourquoi prenait-elle autant de précaution ? Il fallait vraiment qu’il se souvienne de qui elle était. Ça devenait primordial mais rien à y faire, sa mémoire ne semblait pas vouloir coopérer.

Elle sortir de son carnet un mouchoir blanc, immaculé quelle humidifa et pressa contre le nez cassé de Soren. Surpris, il eu un geste de recul qu’il arrêta finalement en voyant qu’elle n’avait pas l’intention de le blesser. Il savait pertinemment que si ça avait été le cas, elle l’aurait fait beaucoup plus tôt. C’était déjà une bonne chose, elle n’allait pas le tuer ou du moins, pas tout de suite. « Ton maître ne t’as pas enseigné à regarder où tu poses les pieds ? » Soren devint rouge comme une pivoine. Bien sûr que si, il ne faisait même que ça à vrai dire, lui rappeler de lever les yeux. Mais Soren n’arrêtait pas de se faire rabrouer pour garder la tête haute – ce qui était pris pour une provocation – donc il avait opté pour les simples remontrances de Leif. Bien qu’habituellement il arrivait quand même à voir s’il y avait quelqu’un devant lui ou non. Disons juste que la prochaine fois il ne courra pas dans les couloirs en regardant derrière lui. Il arrivait enfin à respirer, calmement il reprit ses esprits et essaya de se concentrer sur la situation actuelle, en faisant des liens avec ses souvenirs. « Ton nom, c’est Soren, n’est-ce pas ? » Ce dernier leva ses yeux vers la jeune femme. Oui en effet c’était bien lui, mais si elle connaissait son nom ça voulait dire que.. « vous êtes la princesse Eiryls ! » S’écria-t-il sans aucune gêne et sans même se rendre compte qu’il venait de briser toutes les règles de la bienséance. Deux secondes plus tard, il écarquilla les yeux, devint rouge pivoine et recula d’un pas. « Navré votre Grâce, pardonnez mon imprudence. » Il savait qu’il gaffait souvent en ce moment mais là, il était vraiment mais vraiment tombé bien bas. Il n’avait encore jamais manqué de respect ou violez les règles de bienséance – du moins en présence d’une autre personne que Leif. Il se mordit violemment la lèvre inférieure, se demandant vraiment comment il allait s’en sortir. La jeune femme lui demanda si ça allait mieux après avoir soigné quelques-unes de ses blessures. Soren hocha la tête, honteux de son comportement et se demandant comment il avait fait pour tomber si bas. Il soupire intérieurement, décidément,  il cumulait.


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MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptyLun 30 Juin - 11:16


Oh, dear ! What an awkward situation !

(MOR) ▽ « La vie est injuste mais ça dépend pour qui ; la vie est injuste surtout pour les petits. »
« Vous êtes la princesse Eirlys ! » Belle déduction. Un léger rire s’échappe d’entre tes lèvres. Il t’amuse, avec son air éberlué. Il ne te reconnaît jamais, comme si tu étais douée d’une faculté spéciale à t’effacer de sa mémoire dés lors qu’il détourne les yeux, qu’il retourne à son monde. « Navré votre Grâce, pardonnez mon imprudence. » Ta tête se penche légèrement sur le côté, une cascade de cheveux blonds suivant sa course jusqu’à ton épaule. Il a reculé, il se montre craintif, un brin méfiant. Et un sourire doux germe sur ta bouche de poupée. Il te fait penser à Samaël. A sa maladresse, ses mille précautions. « Pas de cela avec moi. » Le ton tranche dans une douceur paradoxale. Tu n’as pas une voix forgée pour l’agression, pour l’intimidation. Il y a toujours ces sonorités délicates aux oreilles, quand bien même tu sois contrariée. Toute en nuances, toujours. « Votre Grâce, c’est pour ma soeur aînée. » Ashara méritait ce terme, avec sa silhouette élancée de ballerine, elle était l’incarnation du cygne dans ses toilettes parfaite et son port altier. « Garde également les Altesses pour Isil. » Il n’y avait qu’elle pour supporter d’être posée en supériorité comme une statuette sur un socle.

« Princesse, ça suffira. » Tes doigts se glissent le long de son nez. Tu tâtes doucement, cherchant à évaluer l’état. Cassé. Les molosses n’y sont pas allés de main morte. Ta baguette d’une couleur blanche luisante, fidèle amie, t’aide à réparer les dégâts. Tu n’es pas infirmière mais ça vaudra sans doute mieux qu’aucun soin.. du tout. Leif n’était pas un être très accessible et tu doutais qu’il fasse véritable cas de la santé du jeune esclave. Pas la santé mentale, visiblement, vu l’état de nerfs dans lequel il se trouvait. Ton rang compliquait certes la chose. Ta main gauche se glisse sous son menton, lui faisant relever calmement le visage, et par la même, le regard. « On peut baisser les yeux en gardant la tête haute. » Une grande affaire de subtilité. Un esclave droit marquait mieux qu’une sorte de chien courbé et rachitique. Si la plupart des sang-pur aimait l’humiliation de leur petit objet personnel, tu partais du principe que ça n’était là que le reflet de leur pourriture intérieure. Se promener avec un esclave dans un état pitoyable équivalait, selon toi, à traîner une serpillière moldue fatiguée derrière sa robe étincelante. Charmant, n’est-ce pas ?

« Si tu baisses légèrement les paupières, tu marques le respect tout en étant capable de voir où tu mets les pieds. Ca t’évitera d’écraser une autre demoiselle en détresse dans ta course effrénée. » Le voir pendu haut et court pour une bêtise te contrarierait, il faut l’avouer. Sans doute ton père te trouverait-il trop indulgente. Tu ignorais ce qu’aurait fait ta mère dans une telle situation. Peut-être avait-elle honte de ton comportement, d’où elle était.

Un picotement au bout de tes doigts. Un vertige. Tu recules face à l’image du loup timide qui s’affiche devant ton regard légèrement blanc, un court instant. Ca ne dure pas. Tu clignes des yeux, te reprend. Pour te redonner contenance, tu prends le temps de laver tes mains légèrement tachées de sang. « J’ignorais que les esclaves se battaient entre eux. En dehors du Tournois, s’entend. » Quel morceau de cervelle leur manquait-il pour réduire encore leur espérance de vie ? Il était particulièrement improbable qu’avec leurs conditions de vie, ils s’ajoutent encore une dose de brutalité, non ? Décidément, certaines choses te dépasseraient toujours. « Qu’une chose soit claire, cependant.. » Tu te tournes vers lui, laissant tes mains sécher, défaites de l’hémoglobine. « Ne parle de cette entrevue à personne. Je serais forcée d’effacer ta mémoire et je n’en ai absolument aucune envie. » T’oublierait-il encore sans que tu n’y sois pour rien ? Possible. Tu n’étais ni la digne, ni la grâcieuse, ni la sublime pas plus que la rebelle. L’invisible de la royauté, voilà la manière avec laquelle tu te considérais.
(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptyDim 6 Juil - 18:59



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« Pas de ça avec moi. » Pas de ça avec elle. Ton tranchant. Soren, par réflexe se raidit. Pas qu’il ait peur, loin de là, mais il avait toujours eu des problèmes avec l’autorité, et bien que cette réaction lui ai valu à de nombreuses fois de ce sortir d’emmerdes, c’était pas forcément la réaction à avoir. Et surtout pas en présence d’une fille. « Votre Grâce c’est pour ma sœur aînée. » Soren se mordit la lèvre inférieure – comme à son habitude – il avait fait une bourde (pour changer). « Garde également les Altesses pour Isil. » Se prendre une leçon de bienséance dans des toilettes ? Oui oui, il y avait de tout à Poudlard et Soren n’avait pas encore tout vu. Enfin, pour le moment la situation pourrait être pire. Parce que coincée dans les toilettes avec une jolie femme c’est toujours bien, bon s’il avait été de son rang et dans une autre circonstance ça aurait pas été la même chose. Enfin bref, ne divaguons pas. Soren rouge comme une pivoine, se dandinait de gauche à droite, extrêmement mal à l’aise. Il n’avait pas vraiment l’habitude de se faire rabrouer par une femme. Non pas qu’il soit macho, mais les seuls qu’il cotoyaient de près étaient les sœurs de Leif et à vrai dire, elles ne lui avaient pas fait trop de remontrances. Et surtout, ce n’étaient pas des princesses.
« Princesse ça suffira. » Il hoche vigoureusement la tête, sans oser dire un mot. Vaut mieux se taire que l’ouvrir et gaffer encore ! Il fallait vraiment qu’il résolve tous ces soucis ou sinon il allait vraiment fait une énorme connerie. Mais vraiment énorme et il ne pourrait pas toujours sans sortir. Ses doigts glissent le long de son nez, une douleur l’envahit instantanément sans pour autant que ça se remarque sur son visage. Sa baguette – magnifique – vient l’aider à réparer ses plaies. Surprit il eu un rapide mouvement de recul, avant de se remettre à sa place, gênée comme à son habitude. Mais cette fois-ci il savait qu’elle ne lui ferait aucun mal, il avait juste du mal à s’habituer à une douceur venue de quelqu’un d’autre que Leif. Elle glissa sa main sous son menton, lui remontant la tête et expliquant qu’il pouvait garder la tête haute et en même temps regarder où il marchait en baissant les yeux. Oh il le savait pertinemment – mais il ne dit mot – mais la dernière fois qu’il l’avait fait, il était dans un camp d’esclave et cela lui avait vallut une correction mémorable. Mais il le nota dans le coin de sa tête, c’était sans doute mieux que Leif ai un esclave potable plutôt qu’une lavette frêle et incapable de se défendre. Surtout qu’il valait mille fois mieux que ça.
Il sourit à l’idée d’avoir bousculer une demoiselle en détresse. Elle n’avait pas l’air si en détresse que ça. Et surtout, elle ne semblait pas être le genre de femme à se laisser faire. Enfin, après tout il ne la connaissait pas et ne pouvait pas juger. Une fois encore, il hocha lentement et simplement la tête en guise de réponse, ne voulant pas risquer de gaffer.
Il crut la voir chanceler, il fronça ses sourcils mais déjà elle avait reprit contenance. Non il avait du rêver, elle se lava les mains du sang de l’esclave, il en profita pour vérifier ses plaies, son nez, se redressa et recompta les petits pains qu’il devait amener au jeune héritier. Bien, au moins il n’en avait pas perdu. « J’ignorais que les esclaves se battaient entre eux. En dehors du tournoi s’entend. » Et seulement si elle savait tout ce qu’ils faisaient à côté. Si elle savait ce que les femmes vivaient. Lui il avait la chance de n’avoir reçu que des coups, même certains esclaves masculins, trop frêles pour se défendre ou au maître pas suffisamment riche, subissaient aussi les viols. Enfin, triste monde me direz-vous mais il acceptait sa condition, il ne pouvait rien y changer alors autant ne pas se battre contre une cause perdue d’avance. « Qu’une chose soit claire, cependant.. Ne parle de cette entrevue à personne. Je serais forcée d’effacer ta mémoire et je n’en ai absolument pas envie. » Soren ne put s’en empêcher, mais il souria en coin et ses yeux océans pétillèrent. Il plongea une demi seconde ses yeux dans ceux de la princesse et détourna la tête et le regard, baissant rapidement les yeux, comme si de rien n’était. « Bien sûr Princesse. » Il n’allait pas lui dire que de toute façon, vu son stress actuel et tous les ennuis qu’il avait déjà, il ne voulait pas s’ajouter une source de complication supplémentaire. Enfin, il ne risquait pas de l’oublier c’était déjà une bonne chose. Du moins il l’espérait. Il prit un petit pain, le fit tourner entre ses doigts et hésita, Leif ne savait pas combien il lui en emmenait et puis, c’était la princesse après tout, ne prendrait-elle pas mal le geste ? Rouge pivoine, il arrêta son geste, se dandina et finalement le fit tomber, doué comme il l’était. Il se baissa pour le ramasser.



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I REMEMBER HER ♱ I know you, I walked with you once upon a dream, I know you, that look in your eyes is so familiar a gleam and I know it's true that visions are seldom all they seem but if I know you, I know what you'll do.
Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Aurora


ϟ ÂGE : 19 ans.
ϟ CURSUS : 6ème année, Serdaigle.
ϟ ALLÉGEANCE : Ambigüe, du coeur à la raison.
ϟ BUT : Résister ou mourir.
ϟ EPOUVANTARD : Elle-même, folle à lier.
ϟ PATRONUS : Une corneille.
ϟ MIROIR DU RISED : La liberté, la paix.


LOVE IS A REVOLUTION
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JOURNAL INTIME:
MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptyMar 8 Juil - 14:48


Oh, dear ! What an awkward situation !

(MOR) ▽ « La vie est injuste mais ça dépend pour qui ; la vie est injuste surtout pour les petits. »
Son regard pétille, il sourit un instant, semble être lui-même, hors de toute contrainte, hors de toute obligation de soumission. Il semble éclore, une fraction de seconde, et la fleur meurt aussitôt dans les chaînes de son existence. « [color:f976=#indianred]Bien sûr Princesse. » Il ne t’aurait pas affirmé le contraire, de toute manières. Qui t’aurait contredite ? Quel esclave le ferait, oserait ? Seuls dans ces toilettes désafectées, vous n’auriez pas à respecter les convenances. C’était seulement inscrit dans votre génétique, dans cette éducation qui faisait finalement partie de vous. Tu étais princesse, il était esclave, rien n’y changerait. Tu ne compris cependant pas son geste. Le petit pain heurta le sol sans bruit, sous ton regard perplexe. Etait-il donc si maladroit ? Ou avait-il avorté une volonté jugée inadaptée au dernier instant ? Tu n’esquissa aucun geste quand il en vint à se baisser, tes billes bleues suivant ses mouvements. Pas un mot, pas une remarque. « Es-tu bien traité ? » Lâches-tu finalement, avec un naturel aussi déconcertant que peu approprié. Tu étais ainsi, franche, exprimant presque tout ce qui te passait par l’esprit. « Tu sembles nerveux. » Quelle perspicacité, petite princesse ! Il ne pouvait être que mal à l’aise, après s’être fait malmené par les siens, se retrouvant ainsi en ta présence, sans vraiment l’avoir désiré, sans doute avec la crainte réelle de se prendre un revers inattendu.

Tu l’observais comme un peintre critique observe un tableau posé devant ses yeux. Tu détaillais chaque courbe, chaque trait de son visage, chaque particularité de son corps semblant en bonne condition, t’étonnant qu’il ne sache pas se défendre. Les hommes n’étaient-ils pas aptes à se frapper en temps normal ? Alors pourquoi pas lui ? Son maître lui avait peut-être interdit la violence. Rien n’était logique dans cette situation. Ni le lieu, ni vos rangs, pas plus que votre pseudo-conversation. « Détends-toi. Je suis humaine et mortelle, tu sais, alors inutile de te comporter comme si tu faisais face à une supériorité divine. » Ca n’était jamais que la réalité. Peyredragon donnait une supériorité magique réelle, votre ascendance marquée jusque sur la peau de votre nuque, mais le fait est que vous n’étiez pas épargnés, ni par le malheur, ni par la mort. A ce jeu-la, l’égalité faisait foi. Chaque sorcier se retrouvait dans le même état face à la Faucheuse.

Sauf peut-être les fous, aptes à jouer aux monstres sanguinaires, aptes à s’arracher, se scinder l’âme en morceaux au nom de l’immortalité. « Tu devrais aller porter cela. Je ne tiens pas à te causer des ennuis. » Un sourire doux germe sur tes lèvres, s’esquisse dans une tentative peut-être vaine de le rassurer, de l’apaiser. Etait-ce dans sa nature que de se tendre comme un arc à la moindre approche ? Au moins son nez n’était plus cassé. Et les bleus pourraient s’effacer plus vite. Une infirmière aurait toutefois été de rigueur, et largement plus efficace qu’une vulgaire diseuse de bonne aventure.
(c) AMIANTE

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Soren (Ingstad)
DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN
I AM A FREE BITCH BABY
Soren (Ingstad)

DON'T BE A DRAG JUST BE A QUEEN I AM A FREE BITCH BABY

Esclave + dans les ombres, au fin fond de l'obscurité, je suis là. je guette et je protège, je sers à jamais. nul doute, fidèle allié, fidèle ami, bientôt je mettrai tout en péril pour te protéger. je m'excuse d'avance du tord que je vais te causer.

ϟ ÂGE : 22 ans
ϟ CURSUS : Aucun
ϟ ALLÉGEANCE : Les Rebelles, pro-nés-moldus
ϟ BUT : Pour le moment personne.
ϟ EPOUVANTARD : L'orage.
ϟ PATRONUS : Il n'en a pas, mais s'il en avait un se serait un loup.
ϟ MIROIR DU RISED : Sa famille.


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MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptyJeu 24 Juil - 12:51



❝ MALADROIT ? C'EST PEU DIRE..
• feat. EIRLYS PEYRDRAGON •



Soren avait eu le fol espoir de pouvoir sortir de sa solitude, d’avoir un jour, quelqu’un à qui se confier qui ne serait pas obligé de respecter les convenances. Cet espoir il l’avait eu durant sa vie au camp puis il s’éteint éteint, étouffé par les coups et le manque de respect dont on lui avait fait preuve. Il s’était vu renaître de ses cendres, quelques années plus tard quand il a finalement rencontré Leif, mais l’arrivée à Poudlard, la première fois que le jeune homme dût y aller, brisa l’espoir dans l’œuf. Il ne sera jamais rien de plus que l’esclave de Leif pour tout le monde. Et même si ce n’était pas la vérité, même si on ne vit heureux que caché quand ce monde, Soren souffrait de sa solitude. Il aurait voulu être populaire, aimé, connaître l’amitié et l’amour peut être. Mais l’esclavagisme nuisait non seulement à sa popularité mais également à son sex appeal, il s’en rendit une nouvelle fois compte en faisant face à cette jolie Princesse, qui ne voyait en lui que l’esclave maladroit qu’il était devenu. Il ramassa le petit pain, fronça légèrement ses sourcils et reprit contenance. Se tenant droit, il n’esquiva pas le moindre geste pouvant trahir ses émotions. Il ne pouvait se le permettre.
« Est-tu bien traité ? » Lui demanda la jeune blonde. « Qu’est-ce que ça peut donc lui faire ? » pensa amèrement le jeune esclave. Aux yeux de beaucoup de personnes Leif passait pour un rustre suédois qui ne manquait jamais une occasion pour frapper son esclave, mais c’était loin d’être le cas. C’était juste un homme rusé et intelligent qui avait parfaitement compris que les apparences étaient la seule chose durable et à qui les gens se fiaient, alors il jouait parfaitement la comédie. L’un comme l’autre connaissait son rôle par cœur et le jouait à merveille. Il n’y avait nul raison que cela change. Bien sûr que non, il ne pouvait se le permettre. Et pourtant, cette question le mettait au pied du mur. II ne pouvait décemment dire non, risquant de s’attirer n’importe quelles foudres de la Princesse, mais d’un autre côté qu’en avait-elle à faire de sa réponse ? Allait-elle changer les choses ? Renverser la monarchie et l’esclavagisme ? Diantre non. Et s’il disait la vérité, s’il avouait ô combien il était bien traité, loin des yeux inquisiteurs de Poudlard, jamais personne ne le croirait et il passerait pour un menteur. S’attirant, une fois encore des remontrances. Il se contenta d’une réponse évasive, qu’il espéra contenter la princesse. « Cela dépend du nombre de bêtises que j’aurai fait dans la journée. » Leif n’était ni bon, ni mauvais. Il n’était pas le genre d’homme naïf et crédule, incroyablement gentil et délicat, non loin de là. Mais il n’était pas non plus méchant, tyrannique et cruellement sadique. Il savait juste utiliser sa matière grise, à défaut de beaucoup de monde. Et comme l’esclave, il avait très vite compris que son statut était immuable, que toute sa vie il serait l’héritier des Von Rosen et que par conséquent, il devait agir comme son titre l’obligeait. Soren avait également compris qu’il resterait à vie un esclave, un pauvre esclave dépendant d’un maître et utilisé comme un simple objet. Alors il s’y était fait et agissait en conséquence. Bien que parfois, son tempérament, son caractère et les nombreuses années passées aux côtés de Leif refaisaient surface, le mettant obligatoirement dans une position délicate. « Tu sembles nerveux. »
C’était peu dire. Soren était dans un état de stress insurmontable depuis qu’il subissait un chantage on ne peut plus délicat à gérer. Ajouté à cela la pression de vivre dans un endroit tel que Poudlard, la charge de protéger son maître – sans rien pouvoir lui dire – et les diverses diversions que ce dernier mettait en place pour trouver ce que Soren lui cachait, ajouté aux apparences qui se devaient toujours parfaite et à son rôle d’esclave qui devait être parfaitement joué. Oui il était nerveux. Très nerveux. A tel point qu’il en devenait maladroit et faisait planer la honte sur la famille qu’il servait. Chose que s’empressait alors de corriger Leif, comme il le devait. Nerveux était sans doute une forme de politesse ou le simple fait que Soren cachait parfaitement ses émotions, car il était dans un état de stress beaucoup plus difficile à gérer. Mais sous le coup de cette remarque honnête et légèrement intéressé, il se sentit rougir de confusion. Il ne voulait pas laisser à la princesse une mauvaise impression qui pourrait se répercuter sur son maître.

« Détends-toi. Je suis humaine et mortelle, tu sais, alors inutile de te comporter comme si tu faisais face à une supériorité divine. - Pourtant vous en avez tout l’air. » Et Soren se mordit violemment la lèvre. Pourquoi fallait-il qu’il l’ouvre ? Il était pire qu’un jeune adolescent séducteur à la quête d’une marque d’affection. Il ne pouvait se permettre de chercher la petite bête avec un des membres de la famille royale. Il allait finir pendu avec ses conneries. Mais pour une fois, ses joues ne virèrent pas au rouge cramoisi et son regard, pour la première fois depuis longtemps, brilla d’une lueur joueuse et avide de sensation, qu’il s’empressa de dissimuler derrière un regard respectueux, baissant légèrement le regard pour ne pas la fixer. Il faut dire que le jeune Soren ne s’était encore jamais retrouvé seul avec une demoiselle. Et encore moins avec une Princesse. Son naturel revenait vite au galop quand il se sentait sûr de lui ou en sécurité. Et pourtant, il était loin d’être en sécurité dans ce château. Perplexe pas sa remarque, il ne fit pas le moindre geste pour s’excuser de sa couardise ou pour essayer de redorer son attitude. Il se fit discret, espérant que ça passerait inaperçu comme un hibou dans une forêt. « Tu devrais aller porter cela. Je ne tiens pas à te causer des ennuis. » Soren souria, d’un léger sourire en coin. Chose très rare, qu’il ne se permettait généralement pas. « Ne vous en faites pas Princesse, si je crains d’être trop en retard, je prendrai plus de petits pains. » Leif, gourmand ? Disons juste qu’après quelques années passées à ses côtés, Soren savait comment empêcher – la plupart du temps – les foudres de la colère suédoise de s’abattre contre lui. « Mais je ne vais pas vous déranger plus longtemps Princesse, vous avez sans doute mieux à faire qu’être en présence d’un esclave. » Il fit quelques pas vers la porte des toilettes. « Et je m’excuse de vous avoir bousculé. » Lui dit-il d’une politesse marquée. Son regard pourtant, brilla d’un petit éclat.


•••

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Eirlys Peyredragon
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Eirlys Peyredragon

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MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptySam 26 Juil - 12:21


Oh, dear ! What an awkward situation !

(MOR) ▽ « La vie est injuste mais ça dépend pour qui ; la vie est injuste surtout pour les petits. »
« Pourtant vous en avez tout l’air. » Tu hausses un sourcil intrigué. Non, tu ne pensais pas avoir les airs d’une divinité tombée du ciel. Tout au contraire, tu te considérais comme une fichue malédiction atterrie dans l’existence de tes parents comme un maudit et triste accident. Tu aurais préféré ressembler à Ashara, peut-être, digne, fière et droite, pour ne jamais décevoir. Mais tu étais toi, petite folle indomptable qui prédisait les horreurs à venir, rappelait les douleurs passées. Il se mord la lèvre et tu ne peux t’empêcher de sourire. Il a un petit quelque chose de mignon, d’innocent, peut-être de fragile, au fond. Pourtant tu avais perçu un loup à son contact et tu ne doutais pas qu’une forme de férocité dorme en son âme soumise par la force et la persécution entre les murs de l’école. « Ne vous en faites pas Princesse, si je crains d’être trop en retard, je prendrai plus de petits pains. » Tu notes la visible gourmandise du maître aux dires de l’esclave. Amusant détail qui pouvait effectivement s’avérer utile. Après tout, le coeur d’un homme n’est-il pas foncièrement relié à son estomac ? Souvent. Du moins c’est ce que tu observais. Les mâles adoraient se retrouver pour se gaver comme des Acromentulas et rire à gorge déployée de saintes horreurs et de guerres purificatrices. « Mais je ne vais pas vous déranger plus longtemps Princesse, vous avez sans doute mieux à faire qu’être en présence d’un esclave. » Mieux à faire ? Pas spécialement. En dehors des cours, s’entend. Pour l’heure, tu n’avais pas de programme précis, à part tuer le temps. Ce temps qui défile pour toi à une vitesse différente, que tu pressens sans mot dire.

« Tu l’ignores. » réponds-tu simplement. C’est la pure vérité, il ignore ce qui peut occuper la princesse que tu es, ce que tu peux apprécier faire, être ou en quelle compagnie tu te sens le mieux. « Et je m’excuse de vous avoir bousculé. » « Passer ton existence à mentir sur ce que tu es pourrait ne mener à rien. » Tu l’as vu, l’éclat dans ses yeux. Tu l’as vue sa malice, son espièglerie. Ce naturel enfoui qui ne demande qu’à s’exprimer. « Tu finiras par étouffer sous le silence. » Et tu ne sembles pas entièrement maîtriser ces phrases qui s’échappent d’entre tes lèvres, le regard fixé sur le jeune homme. « Les loups en cage finissent toujours par mordre la main qui les nourrit. » Tu tangues, te rattrapant au lavabo. Sans doute auras-tu oublié cela le lendemain, sans doute auras-tu effacé de tes préoccupations ce qui concerne Soren, comme on supprime une parenthèse pour s’occuper de plus urgent ; tu as des visions plus urgentes. Du moins l’ordre de tes priorités se concentre-t-il sur ton frère, ta famille. La rébellion ? Tu n’y songes pas une seconde, tu ne considère pas le danger à sa juste valeur, sûrement.

Tes grands yeux bleus apparaissent vitreux. Tu inspires, t’obliges à t’accrocher à une réalité qui s’échappe momentanément. Tes pensées se focalisent sur une nécessité vitale à rester consciente, à ne pas en dire plus, ne pas en dire trop. Tu te redresses finalement, tes doigts se détachant de la surface froide et vieillie. Espérer qu’il n’ait rien vu semble un peu absurde mais.. l’espoir fait vivre, n’est-ce pas ? Tu dois faire peur. Peut-être se souvient-il, désormais, laquelle des Peyredragon tu es.  
(c) AMIANTE

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Soren (Ingstad)
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MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptyVen 1 Aoû - 12:53



❝ MALADROIT ? C'EST PEU DIRE..
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« Passer ton existence à mentir sur ce que tu es pourrait ne mener à rien. » A quelques pas de la porte, le jeune homme s’arrête. De quoi parlait-elle ? Il se retourna, curieux. « Tu finiras par étouffer sous le silence. » Soren surprit, se demandait de quoi pouvait bien parler la Princesse. Il fit le tour des toilettes des yeux, non ils étaient bien seuls. Avait-elle perdue la tête ? « Les loups en cage finissent toujours par mordre la main qui les nourrit. » Soren s’avança prudemment de la princesse, ne lâchant pas les petits pains qu’il tenait dans ses bras. Voyant les yeux vitreux de la princesse, il s’interrogea. Etait-elle malade ? Sous l’emprise d’un sort ? Avait-elle des visions ? Visions. Ce nom résonna dans sa mémoire, oui il y était au courant que l’une des filles Peyredragon était sujette à des visions, était-elle celle-ci ? Il retint sa respiration. Que diable pouvait-il faire ?

Elle avait soigné ses blessures alors que personne d’autre que Leif ne le faisait, avait-il le droit de l’aider alors qu’elle perdait la notion de réalité ? Il soupira. Diable, dans quelle situation s’était-il encore fourré. Il posa dans un coin propre ses petits pains, sur un mouchoir qu’il sortit de sa poche, passa sa main dans ses cheveux, mordillant au passage sa lèvre inférieure. Il s’approcha de la princesse, inquiet. « Vous allez bien Princesse ? » Demanda-t-il du bout des lèvres, elle ne lui répondit pas. Surprenant. Il soupira, se passa à nouveau la main dans les cheveux, se demandant ce qu’il pouvait faire, ce qu’il ne pouvait pas faire, ce qu’il avait le droit et ce qu’il n’avait pas le droit de faire. La meilleure solution, la plus prudente, serait de partir et de la laisser en plan, ou d’aller chercher quelqu’un, bien sûr. Mais Soren ne savait pas qui il allait pouvoir chercher, Leif ? Il était en cours et il n’avait pas le droit de traîner dans les couloirs ou de le déranger durant ceux-ci. Il était encore une fois dans le pétrin. Bien, il savait ce qu’il allait faire. Il s’en mordit la lèvre. « Non non non, si j’fais ça j’vais encore voir de près la ceinture de Leif. » Marmonna-t-il. Il se frotta le visage de ses deux mains. « de toute façon, je suis tout seul et il n’y a rien d’autre à faire. » Essaya-t-il de se convaincre. « Bon, si t’arrêtais de parler tout seul ce serait peut-être plus judicieux. » Il humidifia ses mains et les passa sur son visage. Ca allait un peu mieux. La princesse semblait comme déconnectée de la réalité, comme si elle n’avait plus conscience d’où elle se trouvait ou avec qui elle était. Il espéra fortement que ce soit le cas. Il avisa le carnet de la jeune femme. Il se souvenait pertinemment qu’elle avait sorti d’entre les pages un mouchoir. Il le vit et alla le chercher, il l’humidifia légèrement aux robinets des toilettes, l’essora et le tamponna sur le front de la princesse. C’était la moindre des choses et aussi la seule chose qu’il pouvait faire.

Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui pour s’assurer que personne ne venait, il ne voulait surtout pas se faire attraper dans cette situation, ça lui serait fatal, il le savait pertinemment. Il soupira et retourna à la Princesse. Ses yeux étaient toujours vitreux mais elle chancelait plus. Il ôta de son front le mouchoir, soupira, le rinça, l’essora et se demanda vraiment comment il faisait pour se mettre dans de telles situations. Quand Leif apprendrait tout ça, il n’allait pas franchement apprécier l’histoire. Enfin, maintenant c’était trop tard, il ne pouvait pas revenir en arrière. Le jeune homme soupire, essora à nouveau le mouchoir de la princesse et le remit sur son front. Ou du moins, il fit le geste. A quelques centimètres de celle-ci, le bras levé vers elle, avec un mouchoir mouillé dans sa main, la princesse revint à elle. La surprise se lut rapidement sur son visage, les joues de Soren virèrent au cramoisi. Il recula vivement, se prenant les pieds dans ses propres pas et évitant de justesse de tomber à la renverse. Il retourna à ses petits pains et entreprit de les reprendre. « Quel idiot, quel idiot ! » Se répéta-t-il.

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Eirlys Peyredragon
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MessageSujet: Re: Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS Et si tu regardais où tu mettais les pieds ? SOREN + EIRYLS EmptySam 2 Aoû - 9:05


Oh, dear ! What an awkward situation !

(MOR) ▽ « La vie est injuste mais ça dépend pour qui ; la vie est injuste surtout pour les petits. »
Le contact te hérisse. Le contact de cette humidité sur ton front. Tu ne parviens pas à échapper au tourbillon du temps qui s’impose à ton regard lointain, pourtant tout ton corps voudrait repousser la proximité physique. Tu ne veux pas d’aide. Tu ne veux pas de pitié. Ton père t’avait éduqué à te tenir droite, fière, à tenir ton rang malgré ta rébellion interne, ton opposition constante. Pour chaque chose tu avais une manière de contourner les règles établies ; sauf pour ton don, ton fardeau, ta malédiction. Le bracelet fêlé ne suffisait plus à contenir le flot dangereux des voies troubles d’un sanglant futur. « Danger.. » soufflent tes lèvres. Tu ne réponds pas à ses mots lointains, traversant à peine le brouillard qui te sépare du monde et t’y lie pourtant à jamais.

Et quand tu reviens à toi, l’air s’engouffre brusquement dans tes poumons. Ta main agrippe le bras de l’esclave avec une habileté improbable tandis qu’il se prend les pieds dans ses propres mouvements de visible panique. Ca ne dure qu’une fraction de seconde, une furtive tentative d’aide. Tu agis comme si tu savais, et au fond, tu savais toujours quand quelqu’un risquait de se blesser, comme une violente intuition qui ne laisse aucune place à la réflexion ; un instinct impérieux de protection envers autrui, en dépit du sang ou du rang. Il retourne à ses petits pains, comme si son existence entière tournait autour de ses viennoiseries, telles des reliques sacrées à transporter jusqu’à son maître. Silence. Ton coeur bat à tout rompre. Tu ne sembles pas, dans un premier temps, en pleine possession de tes moyens, de tes sens. Ca te revient, lentement. Ca trace à la surface de ton âme le retour à la matérialité de ton environnement. « Quel idiot, quel idiot ! » « Il suffit. » lui dis-tu enfin, autoritaire sans être sèche. Ca sonne comme un ordre. Tu veux qu’il cesse de s’agiter, de s’écraser, de se comporter tel un petit chien moldu sans personnalité. Tu comprends qu’il a pris l’initiative de vouloir t’aider, de tremper le mouchoir dans de l’eau afin de te ramener. Si tu n’apprécie pas spécialement le contact étranger, tu es reconnaissante, et tu payes toujours tes dettes. Tu lui en dois désormais une. Tu lui dois de l’aide lorsqu’il en aura le plus besoin.

« Cesse donc de t’agiter. » Ca t’empêche de penser. Tu fronces les sourcils, cligne un peu des yeux, tes yeux qui ont retrouvé leur éclat originel. « Retourne auprès de ton maître. » Il te faut être responsable, s’il prend trop de temps, il aura des ennuis, ce sera suspect. Un esclave n’a pas droit ni à l’erreur ni au doute dans cette existence brutale et sans pitié. « Ne parle de ce que tu as vu ici à personne. » C’était presque étonnant que toi, chétive princesse à la douceur ancrée sur le visage, tu sois capable d’une soudaine autorité responsable et directe. « Cependant tu m’es venu en aide, je serai donc là quand tu en auras besoin. » ne tardes-tu pas à ajouter, avant qu’il ait le temps de prendre la fuite, ses jambes à son cou et ses pains à bras le corps. « Le moment venu, tu pourras compter sur moi. » Tu te connaissais, tu ferais en sorte qu’il ne meure pas avant l’heure. Si tu ne pouvais rien contre sa condition, contre ses origines, contre ton propre père, tu n’étais pas stupide et tu avais conscience qu’un triste jour, tout finirait par basculer. Tu devrais prêter main forte, à ta famille mais tout autant à Rozen et ce Soren dont tu savais si peu de choses. Le risque : te brûler les ailes.  
(c) AMIANTE

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