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take a whole or a part of me and ask for my help + siv

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Leif Von Rosen
YOU MAY HAVE YOUR SWORD
BUT I HAVE MY BOOKS
Leif Von Rosen

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EINN MEð SJÁFLUM MÉR † You don't need to pretend that perfection is your friend. 'Cause we're all broken, we all end up alone. Love your flaws and live for your mistakes. Beauty's on the surface wearing thin, come closer show the marks upon your skin.


ϟ ÂGE : 22 ans
ϟ CURSUS : Politique et justice du royaume
ϟ ALLÉGEANCE : Les Von Rosen
ϟ BUT : Une blonde incapable de rester à sa place.
ϟ EPOUVANTARD : Son frère devenant héritier à sa place.
ϟ PATRONUS : Un corbeau, comme l'animal d'Odin.
ϟ MIROIR DU RISED : La famille Von Rosen régnant sur les mers comme sur la terre.


LOVE IS A REVOLUTION
RELATIONS:
JOURNAL INTIME:
MessageSujet: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyJeu 26 Juin - 13:15

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AND WE ARE SAFE FROM ANY HARM. IN OUR HOME, NO LIGHT OR CHARMS. JUST US, ALL ON OUR OWN, NO-ONE, WE ALL ARE GROWN.

▲▼▲

Installé au bureau de sa chambre, des grimoires et papiers posées de manière brouillonne sur ce dernier, Leif était en train de rédiger un papier dans le cadre de son cours de commerce sorcier. Habitué aux manigances de ses parents, aux échanges internationaux auquel il avait pu assister tout au long de sa vie, le brun n’avait aucun mal à discuter du sujet qu’on lui avait imposé. Toutefois, être un héritier signifiait qu’il ne pouvait pas se contenter d’une note médiocre. Là où n’importe quel sang-pur aurait pu se contenter d’un bien, il devait faire un très bien. C’est pourquoi il retravaillait son texte pour la troisième fois, refusant de faire face à un échec. L’acharnement du brun n’avait d’égal que la force de sa volonté et s’il devait y passer la nuit, il y passerait la nuit. Plongeant son nez dans un manuscrit sur les échanges économiques des siècles passés, tourner les pages poussiéreuses de ce dernier lui donnait légèrement envie de tousser alors que le livre dégageait une odeur forte du à sa vieillesse. Hati, son animal de compagnie, parcourait de long en large les appartements du brun, très certainement désireux de se dépenser. Ignorant totalement l’animal, lorsque ce dernier venait mordiller la base de son pantalon, Leif le réprimandait avant de l’envoyer au coin. Bien élevé, le loup s’installait cinq secondes dans le coin avant de recommencer à tourner en rond. Au bout d’un moment, bien incapable de continuer à travailler sur son devoir ne serait-ce qu’une minute de plus, Leif fini par craquer et attraper un morceau de bois qui servait à faire les dents de son loup. Le lançant à travers la pièce sans se soucier de l’animal qui faisait tomber des choses, secouait les meubles, il s’amusa de le voir revenir jusqu’à lui en moulinant des pattes pour essayer de s’arrêter. Attrapant la bête, il le caressa vigoureusement avant de se mettre à jouer avec ce dernier. Hati était bien éduqué et s’il y avait bien une personne qu’il ne mordra jamais c’est bien son frère de meute, son humain. Alors, lorsque la bête avait le bras, la main, la cheville du brun coincé entre ses dents, prêt à se faire déchiqueter par sa mâchoire puissante, Leif ne craignait jamais rien, même si le spectacle pouvait choquer.
Jouant comme un enfant avec Hati, lorsqu’il entendit frapper à la porte, le suédois lança un tonitruant : « Soren, vas ouvrir ! » Tout en continuant à ouvrir. L’absence de réponse de la part de son esclave interpella le sorcier qui lâcha sa boule de poil. Allant jusqu’à la porte d’entrée, le brun marmonna dans sa barbe naissante : « Toujours à vadrouiller à gauche et à droite celui-là. » Hati sur les talons, le jeune loup se mit à aboyer de plaisir alors que Leif lui demandait de se taire. Lorsque le Von Rosen ouvrit la porte, il comprit pourquoi le louveteau semblait surexcité et heureux. Même si sa jeune sœur n’appréciait pas toujours la joie et l’énergie du louveteau, ce dernier appréciait énormément Siv. Ce qui était plutôt amusant à voir lorsque la gueule pleine de bave il courait après Siv qui menaçait de le jeter dans le lac de Poudlard s’il venait à salir sa toute nouvelle robe « A quoi dois-je le plaisir de voir ma petite sœur ? » Souffla Leif alors que Siv forçait le passage pour rentrer chez lui. Fronçant les sourcils, ce dernier n’eu aucun mal à se rendre compte que quelque chose devait aller mal pour qu’elle rapplique ainsi dans sa chambre avec ses airs de diva outrée. Après avoir fermé la porte derrière elle, il retourna dans la pièce principale pour voir sa sœur faire les cents pas. Habitué aux problèmes de Siv, ayant du l’écouter s’épancher lors de plus d’une occasion, son grand-frère ne s’inquiéta pas le moins du monde. Elle ne pouvait pas avoir faite pire erreur que sa dernière en date. Erreur qui, selon l’héritier était la pire chose qui puisse arriver à la famille si elle venait à s’ébruiter. S’installant dans son fauteuil qui se trouvait dans un coin de la pièce il observa la jeune femme. Elle et Elvira ressemblait énormément à leur mère, bien que Siv possédait la finesse et les gouts de leur père. Restant silencieux, il attendait patiemment que sa petite sœur vide son sac, dans le fond elle était là pour ça. Leif était sans doute le meilleur conseiller de la blonde, la personne à laquelle elle pouvait tout dire aussi. « Je dois apprendre à lire dans tes pensées ou tu vas finir par me dire de quoi il s’agit ? »
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Siv Von Rosen
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« cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes. » ϟ Léone.


ϟ ÂGE : 21 ans.
ϟ CURSUS : Arts et Littératures.
ϟ ALLÉGEANCE : Von Rosen.
ϟ BUT : Léone. Ce sera, c'était et c'est Léone. Je suis tout simplement trop aveuglé par mon attirance pour Endymion pour l'avouer.

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MessageSujet: Re: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyJeu 26 Juin - 16:29


Depuis ma dernière discussion avec Leif, une humeur morose ne me quittait pas. Ma mine boudeuse commençait à me donner un air fatigué, et bientôt des rides de dix mètres de longs s’afficheraient sur mon visage. Je ne pouvais pas laisser une telle chose se produire, surtout avec Endymion sans cesse dans les parages et tout ces regards braqués sur moi, après tout, je suis la future reine. Deux jours que je mangeais à peine, du moins, deux jours que je recrachais tout ce que j’avalais. Cette habitude, car je refuse le fait que se soit une maladie, devenait de plus en plus fréquente, à m’en donner des mots de ventres si horrible que je pouvais à peine marcher. Evidemment, c’était à cause de cette histoire avec l’esclave d’Endymion. Mon jus de fruit passa de travers dans ma gorge en pensant à elle. « SASKIA ! » hurlais-je à en perdre mes poumons dans l’appartement. Je la vis accourir, un air affolée sur le visage. J’eus un léger recul, je savais que les esclaves ne vivaient pas dans d’excellentes conditions au château mais pas au point d’avoir cette odeur immonde sur eux. « Ou est-ce que tu as été mettre les pieds ? » lui demandais-je avec une moue. « Peu importe. Coiffes-moi, et va prendre un bain. » Assise sur mon fauteuil, face au miroir, j’observais l’expression de mon esclave en train d’exécuter mes ordres avec la politesse habituelle. Mes pensées vagabondèrent, je m’en voulais de ne pas avoir dit toute la vérité à mon frère. Et j’avais terriblement peur, si quelqu’un l’apprenait se serait terrible pour ma famille, il fallait toujours que je réfléchisse après coup. Je n’avais pas osé tout lui avouer, il paraissait tellement inquiet que je n’ai pas voulu m’attarder sur des détails futiles. Sauf que ce n’était pas un détail, c’était même très grave. Saskia posa la brosse à cheveux sur la table, puis elle partit discrètement. Je poussais un soupir, il fallait que j’aille voir Leif.  
J’attendais patiemment que quelqu’un daigne m’ouvrir la porte. Un peu trop longtemps. Leif devrait faire le point sur les bonnes manières avec Soren, celui ci se laissait beaucoup trop aller. Parfois, on dirait qu’il en oublie presque sa condition d’esclave ! Ce qui bien sur, pourrait être néfaste pour Leif, et donc pour la famille, et donc, pour mon futur mariage. Ma tendance à l’exagération ne rentrait pas en compte dans cette histoire. Ce fut mon frère qui ouvrit la porte doucement. Un instant je fus presque déçue que Soren ne soit pas là pour une fois, je n’aurais aucune excuse pour ne pas dire la vérité à Leif. Un sourire entendu éclaira mon visage quand je forçais le passage pour entrer dans ses appartements. « A quoi dois-je le plaisir de voir ma petite sœur ? » me demanda-t-il. J’ignorais volontairement sa question, il n’y aurait certainement rien de plaisant dans ma visite et je n’aimais pas lui mentir. Je regardais la décoration, passant un doigt sur une étagère - apparemment la propreté n’était pas vraiment le point fort de Soren -. Je faisais les cents pas, ne sachant pas vraiment comment aborder la conversation. Hati, le loup de mon frère me suivait dans tous le sens, faisant complètement abstraction de mes coups de pieds censés le rejeter. « Je dois apprendre à lire dans tes pensées ou tu vas finir par me dire de quoi il s’agit ? » dit Leif en me fixant. C’était exactement la phrase que je ne voulais pas entendre. En fait, ça m’aurait arrangé oui, il n’avait cas faire appel à un quelqu’un pratiquant la légilimancie. Je m’arrêtais de marcher pour me tourner vers lui. « Eh bien, je pense que tu devrais absolument faire dresser ce loup ! Hati devient insupportable. » Dis-je d’une traite. Je craignais vraiment, énormément, de lui avouer ce que j’avais fait. Avec la tentative d’assassinat en plus, j’admets que ca faisait beaucoup, mais après tout, c’était la faute de Rozen, si elle n’existait pas, je n’aurais jamais du avoir à agir ainsi. Je m’installais dans un fauteuil proche de celui de mon frère en soupirant. Il savait très bien que ce n’était pas du tout la raison pour laquelle j’étais venue, je me fichais pas mal du dressage de Hati, tant qu’il ne m’embêtait pas. S’il y avait bien une personne à qui je pouvais me confier c’était Leif. « Tu te souviens ce petit incident avec l’esclave d’Endymion ? » Commençais-je à dire en marquant une pause pour observer la mince mon frère. « J’ai… oublié… un petit détail. Tout petit. » Rajoutais-je avec une mimique de mes doigts.

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ϟ ÂGE : 22 ans
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MessageSujet: Re: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyVen 27 Juin - 15:59

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S’occuper des problèmes de Siv était une tache, plutôt ingrate, que Leif avait pris le soin d’accomplir depuis sno plus jeune âge. Les Von Rosen était connus pour se déchirer. Que ça soit Siv et Elvira, leur parent ou même Leif et son petit frère. La famille n’était pas connue pour la force de ses liens, bien du contraire. Néanmoins, ça n’avait jamais empêché le suédois d’accomplir son rôle de grand-frère avec un grand soin. Il n’était pas toujours d’accord avec Siv. Enfin, il était très rarement d’accord avec Siv, mais pour le bien des Von Rosen, le jeune homme avait toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour ramasser les pots cassés de la jeune femme. Bien sur, une fois ou deux il s’était déjà mis dans des colères noirs. que ça soit face à Siv ou un autre membre de la famille. Néanmoins, la majeure partie du temps le brun restait d’un calme olympien. Peut-être était ce pour ça que sa petite sœur venait aussi aisément le voir. Elle devait se sentir en sécurité, bien que les remarques de son ainé ne soient pas toujours des plus plaisantes. Rien qu’à la mine de Siv, sait que ce qu’il va entendre ne va pas lui plaire. Néanmoins, il se disait que ça ne pourrait pas être pire que leur dernière discussion et l’aveu de sa sœur sur la tentative d’assassinat sur la personne de l’esclave du prince lui-même, rien que ça. Lorsqu’il avait appris la nouvelle, malgré son calme apparent, l’héritier suédois s’était longuement épanché sur l’idiotie de sa sœur, sa propension à détruire tout ce qu’on père tentait de bâtir et cette faiblesse qui l’avait fait céder à la jalousie. Leif n’était pas toujours le plus gentil des frères, mais il avait toujours été là pour Siv. Surement plus qu’avec les autres membres de leur famille.
Installé dans le fauteuil, regardant sa sœur faire les cents pas, Hati limitant involontairement en essayant d’attirer son attention, Leif attendait qu’elle crache le morceau. Observant son animal de compagnie, il voyait ce dernier éviter les tentatives de coup de pied qu’essayait de lui donner Siv comme s’il était persuadé qu’il s’agissait d’un jeu. Bien que la scène fut particulièrement amusante, le suédois n’avait pas envie de perdre son temps et il savait que si sa sœur ne crachait pas le morceau maintenant il était bon pour attendre un moment avant d’obtenir des informations. La pressant un peu, il ne fut pas le moins du monde étonné quand elle éluda la question. « Eh bien, je pense que tu devrais absolument faire dresser ce loup ! Hati devient insupportable. » Poussant un léger soupir, il siffla très légèrement et le loup rappliqua immédiatement à ses pieds. Un sourire en coin aux lèvres, le brun lança un regard de défi à sa sœur. Hati était extrêmement bien élevé, même si son comportement avait tendance à être irritant pour beaucoup de personnes car trop puérile et plein d’énergie. « Si tu étais à moitié aussi bien éduquée qu’Hati, je pense que tu te fourrerais moins dans des problèmes insolubles. » L’animal dont on venait de prononcer le nom posa ses yeux sur Siv avant de poser sa patte sur la jambe de Leif comme pour se moquer de la sorcière. Amusé par le comportement de sa boule de poil, le suédois passa une main distraite dans la fourrure de ce dernier tout en invitant sa sœur à continuer. Cette dernière semblait avoir bien du mal à dire ce qu’elle avait sur le cœur, car elle s’installa à proximité de son frère tout en hésitant encore à ce qu’elle allait bien pouvoir dire. « Tu te souviens ce petit incident avec l’esclave d’Endymion ? » Bien que Leif ne ressemblait pas énormément à sa sœur, ses yeux verts, ses cheveux bruns bouclés, les deux possédaient le même regard profond et perçant. Regard qu’il posa sur la jeune femme sans détour. Silencieux, droit et impassible comme il pouvait l’être lorsqu’il discutait d’affaires avec son paternel ou lorsqu’il avait besoin de porter ses airs d’héritier parfait. Le sujet qu’elle remettait sur le tapis était un sujet lourd et extrêmement épineux. Et si Leif pouvait être concilliant et aider Siv, il était des choses qu’il avait bien du mal à accepter. Comme par exemple, le fait que sa sœur puisse occulter une part de l’histoire qui pourrait bien porter préjudice à toute leur famille. « J’ai… oublié… un petit détail. Tout petit. » Se redressant dans son fauteuil, ses mains posées sur les accoudoirs, le brun se pencha légèrement en avant sans quitter des yeux sa jeune sœur qui à l’aide de ses doigts représentait un léger écart. « Siv Anyanka Von Rosen, sur tous les dieux paiens, la tête de notre père et celle de notre mère, je te jure que tu as intérêt à faire attention à ce que tu vas dire. » Passant une main dans ses cheveux défaits, le brun se leva pour se servir un verre d’eau. En remplissant deux, il en tend un à sa sœur avant d’ajouter : « Ca ne me fait pas plaisir de savoir qu’il y a plus au sujet de cette histoire que je dois savoir… Mais surtout, je ne peux pas t’aider si tu occultes ce que tu considères comme des détails. » Parce que quand ça touchait de près ou de loin la couronne royale, ça n’était jamais véritablement des détails.


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Siv Von Rosen
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« cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes. » ϟ Léone.


ϟ ÂGE : 21 ans.
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ϟ BUT : Léone. Ce sera, c'était et c'est Léone. Je suis tout simplement trop aveuglé par mon attirance pour Endymion pour l'avouer.

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MessageSujet: Re: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyVen 27 Juin - 21:16


« Si tu étais à moitié aussi bien éduquée qu’Hati, je pense que tu te fourrerais moins dans des problèmes insolubles. » Je fixai mon frère d’un regard à la fois choqué et amusé. Ne sachant pas vraiment comment prendre sa réplique je choisis de l’ignorer un temps. Je n’étais pas un chien et je ne sautais pas sur les gens, sauf sur Rozen. Au fond, j’aimais bien cette boule de poile. Son existence était si reposante, il dormait tout le temps, se faisait caresser, tout le monde jouer avec lui, il n’avait aucune obligation, aucun souci. J’aurai aimé n’avoir aucun souci, j’aurai tellement aimé pouvoir dire que mes bêtises étaient insignifiantes. Il fallait toujours que j’agisse et que je réfléchisse après, mon impulsivité sera surement ce qui causera ma perte un jour. Le visage de Leif s’était durcit, il avait compris très vite que le sujet était grave, beaucoup plus que je ne l’avouerai jamais. « Siv Anyanka Von Rosen, sur tous les dieux païens, la tête de notre père et celle de notre mère, je te jure que tu as intérêt à faire attention à ce que tu vas dire. » Je le fixai encore une fois. Les mots ne sortaient pas. Dans ces moments de confessions, si rares et si importants, je réalisais toute l’ampleur de mes actes. J’entrevoyais, durant une fraction de seconde, celle que j’étais devenue, celle que je n’étais pas au fond de moi-même. Une fraction de seconde s’entrouvrait une porte que je n’osais jamais franchir, que je refermais aussitôt, me convainquant du contraire. J’avais peur. Je ne voulais pas être jugée, je voulais être parfaite. Pour ma famille, pour Endymion, aux yeux de tous. Et par dessus tout, pendant une fraction de seconde, je savais que mes actes de ces dernières me perdraient, je savais que si Léone l’apprenait, si Endymion l’apprenait … La porte se referma. J’eus envie de vomir le repas que j’avais mangé, lorsque j’aurai fini avec mon frère, j’irai en courant aux toilettes. Encore. « Je vais te le dire. Mais surtout, dis-toi que ce n’est rien. Après tout, Rozen est encore là, bien vivante, ce n’est pas comme si elle gisait inconsciente sur le sol. Pas de quoi en faire un drame ! » Dis-je presque pour me rassurer. Encore et toujours, je faisais comme si rien n’avait d’importance, à part pour Endymion, pour la mode ou encore ma famille. Mon frère se leva pour se servir de l’eau. Je pris un verre moi aussi, il me faudrait du courage pour lui avouer ma bêtise. Encore une fois, une impulsion passagère. « Ca ne me fait pas plaisir de savoir qu’il y a plus au sujet de cette histoire que je dois savoir… Mais surtout, je ne peux pas t’aider si tu occultes ce que tu considères comme des détails. » Me reprocha-t-il d’un air sévère. Il avait raison, je n’aurai jamais du lui cacher cet événement. Leif était toujours là lorsque j’avais besoin de lui, et sans lui, je ne sais pas où j’en serai maintenant. Peut-être que j’aurai déjà été rabaissé plus bas que terre puisque personne n’aurait été là pour couvrir mes arrières. Et ma sœur, Elvira, se serait fait un plaisir de guider tout le monde. Mon grand frère était parfois sévère, presque toujours calme et compréhensif, il lui était arrivé de piquer des colères noires. J’en tremblais encore rien qu’en y repensant. Mais c’est justement cette manière de me parler, de ne pas me ménager comme tout le monde le faisait, et ce calme intérieur qui cédait rarement place à la colère, qui me dirigeait toujours vers lui. Il se montrait sans cesse très fort, avec son regard préparé à la politique et aux coups bas que je ne pouvais jamais lui rendre la pareille, mais un jour, quand il aura besoin de moi, je serai là. Quelque soit le service qu’il me demandera. Je le toisais d’un air anxieux. « Au sujet des tributs pour le tournoi des épines. Tout le monde pense que j’ai pioché le nom de Rozen. » Dis-je en marquant une pause. Je devinais à la tête de Leif qu’il avait deviné la suite, et qu’il ne voulait pas l’entendre. « J’ai… pas vraiment pioché son nom. Une impulsion…soudaine. » Rajoutais-je, ce qui n’expliquait en rien mon geste.


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Leif Von Rosen
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MessageSujet: Re: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyDim 29 Juin - 20:25

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Peut-être que le jeune homme avait été bien trop laxiste avec sa sœur. Comme son père, en un sens, il avait gâté la petite à sa manière. Non, contrairement à Jörgen Von Rosen, Leif n’avait pas le cadeau aisé et ne félicitait pas pour un rien les autres membres de sa famille. Non, mais il avait toujours ramassé les pots cassés de Siv, prenant à cœur ses erreurs comme s’il s’agissait des siennes. Même s’il était toujours sincère et direct, n’épargnant pas la jeune femme, il avait tout de même fauté. A sa façon, il avait évité bien des déconfitures à la jeune femme et maintenant qu’il lui faisait face, obligé d’affronter une autre de ses fautes, il commençait à se demander si ça n’était pas de sa faute. Aux yeux de l’héritier Siv était fragile. C’était une poupée dorlotée qu’on devait épargner et ne pas oppresser sous les horreurs du monde. Sauf qu’à force de l’épargner, ce n’était pas une femme forte que les Von Rosen avaient enfantés, au contraire ils ‘agissait d’une créature chétive et bien difficile à raisonner. Siv aurait du être le problème de leurs parents. Ils l’avaient éduqués, Jörgen l’avait pourrie jusqu’à la moelle avec son amour doucereux. Ils auraient du s’en occuper, mais au lieu de ça c’était Leif qui se retrouvait toujours à la récupérer dans sa chambre et à essuyer les regrets et les erreurs qui pouvaient dévaler ses joues. Bien plus qu’avec n’importe qui d’autre, le jeune serdaigle était délicat avec sa sœur. Il connaissait ses pulsions négatives, ses tours, ses détours ainsi que ses travers. Peut-être était-ce pour cela qu’il se sentait investi d’une mission vis-à-vis de la jeune femme. C’était surement la raison principale qui le poussait à toujours l’éloigner des problèmes et la raison pour laquelle il l’écoutait encore aujourd’hui.
« Je vais te le dire. Mais surtout, dis-toi que ce n’est rien. Après tout, Rozen est encore là, bien vivante, ce n’est pas comme si elle gisait inconsciente sur le sol. Pas de quoi en faire un drame ! » Malgré lui, le brun ne pu s’empêcher de se mettre sur la défensive. Certes, Rozen n’était pas morte, mais elle avait tout de même intenté des actions pour raccourcir la vie de cette esclave. Pour n’importe qui ça aurait été préjudiciable, mais sans plus. Une erreur de parcoure qu’on peut effacer d’un revers de la main. Pour la future reine envers l’esclave de son fiancé il s’agissait d’une erreur qui pourrait lui couter sa tête. Heureusement pour Siv, les Von Rosen ne laisseraient pas une telle chose se produire. Il était certain que si le prince venait à apprendre ce qui s’était produit et tentait quoique ce soit de jugé comme trop radicale à l’encontre de la jeune femme, leurs parents partiraient en croisade sans hésiter. Peut-être que leur famille n’était pas la plus soudée de toute. Peut-être que même lui avait des problèmes avec Elvira, leur plus jeune sœur ou encore leur frère. Peut-être que les Von Rosen se crépaient le chignon les uns avec les autres et que Siv et Elvira n’en avaient réellement rien à faire l’une de l’autre. Toutefois, tant que leurs parents seront de ce monde, rien ne pourrait arriver à aucun d’eux sans que tous les Von Rosen ne se rebiffent. C’était rassurant, même si l’idée qu’à l’idée de la disparition de Jörgen et Lisbet les choses risquent d’être différentes. « Le problème Siv, c’est pas tant que Rozen soit en vie ou non. Le problème c’est que, derrière le dos de ton mari, tu as tenté quelque chose allant contre un de ses biens. Un jour, tu seras sa femme et tu n’as pas envie qu’une information comme celle-ci apparaisse. » Qui sait ce que pourrait faire le prince ? Leif ne le portant pas énormément dans son cœur imaginait le pire.
Prêt à entendre n’importe quoi de la bouche de sa sœur, ce dernier n’était néanmoins pas préparé à ce qu’elle s’apprêtait à lui avouer. « Au sujet des tributs pour le tournoi des épines. Tout le monde pense que j’ai pioché le nom de Rozen. » L’ainé Von Rosen n’a pas besoin de plus pour savoir la suite de cette histoire. Perspicace, mais surtout connaissant parfaitement sa sœur il ne doute absolument pas de la nouvelle faute qu’elle avait pu commettre. Néanmoins, impassible et sérieux, le brun ne laissait rien transparaitre sur son visage. Il était bien trop calme et déjà pris à la réflexion que pour se laisser emporter par de quelconques émotions parasites. « J’ai… pas vraiment pioché son nom. Une impulsion…soudaine. » Se réinstallant dans son fauteuil à proximité de la jeune femme, il déposa son verre sur le meuble le plus proche tout en toisant Siv du regard. Le brun hésitait entre l’engueuler très simplement et vulgairement ou creuser plus profondément les raisons de son geste. Pour quelle raison futile était-elle prête à jeter son mariage aux orties et tous les efforts de leur père par la même occasion ? A la place, très sérieusement et calmement, l’héritier suédois lui dit de cette voix bien plus effrayante que le grondement s’échappant de sa gorge lorsqu’il était en colère : « Est-ce que tu te rends compte que tu n’es plus une enfant Siv ? Tes impulsions soudaines étaient facilement excusables lorsque tu étais petite et que tu rentrais en pleurant à la maison pour attendrir le cœur de notre père. Tu es la futur reine de ce royaume et même si en t’offrant cette opportunité on t’as aussi imposé le rôle le plus ingrat possible, on doit tous se plier au destin qui est notre. » Avec calme et force, bien souvent Leif était à la fois la tempête qui s’écrasait sur les côtes et le souffle calme d’une brise d’été. Il arrivait à conjuguer les deux, mais bien souvent son calme était plus effrayant que ses véritables colères. Ce dernier étant maîtrisés car la situation nécessitait de lui qu’il ne puisse pas se laisser emporter par ses émotions. Passant une main dans ses cheveux, le jeune serdaigle réfléchissait à cet épineux problème. Le brun se refusait à éliminer Rozen du tableau, appréciait cette esclave au caractère bien trempé et étrange. S’il n’était pas question de l’esclave du futur roi et de ce qu’il considérait presque comme une amie, ça ne l’aurait pas gêné d’éradiquer aussi simplement le problème. Pour les grands de ce monde, les vies d’en bas n’étaient rien de plus que des données, un grain de sable de plus retiré du sablier. « Je ne peux pas te gronder comme une enfant ma sœur, tu as passé l’âge de recevoir un savon. Mais si ça venait à s’apprendre, tu imagines les répercussions ? Ton mariage, l’honneur de la famille ? Je sais qu’on t’en demande beaucoup, mais pense à Elvira, ne me fais pas ce regard, penses à elle malgré la rancœur. Penses à Heidi, à notre frère, à moi. Tout ce que tu fais nous touche. Et je ne sais quel jalousie puérile te pousse à être aussi stupide, mais ça doit cesser. Tu dois te racheter. Je ne sais juste pas comment. » Au nom d’Elvira, la blonde avait fait les gros yeux, comme toujours. Mais Leif se fichait de leurs querelles. Ils étaient une famille et les actes des uns influençaient les autres. Il fallait que Siv annihile la menace dans l’œuf. Si son frère lui avait dit la chose ainsi, ce dernier ne doutait pas une seconde qu’elle aurait pensé à finir le travail, mais celui-ci pensait à autre chose. Elle devait transformer Rozen en une alliée et plus une menace, c’était la manière la plus simple pour se protéger de cette dernière.
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Siv Von Rosen
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« cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes. » ϟ Léone.


ϟ ÂGE : 21 ans.
ϟ CURSUS : Arts et Littératures.
ϟ ALLÉGEANCE : Von Rosen.
ϟ BUT : Léone. Ce sera, c'était et c'est Léone. Je suis tout simplement trop aveuglé par mon attirance pour Endymion pour l'avouer.

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MessageSujet: Re: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyVen 4 Juil - 13:32


« Le problème Siv, c’est pas tant que Rozen soit en vie ou non. Le problème c’est que, derrière le dos de ton mari, tu as tenté quelque chose allant contre un de ses biens. Un jour, tu seras sa femme et tu n’as pas envie qu’une information comme celle-ci apparaisse. » Certainement pas. Si Endymion l’apprenait se serait la fin pour moi. Je ne sais pas réellement s’il aurait le pouvoir de mettre fin à l’alliance conclue par nos parents, mais il me rendrait la vie impossible. D’un côté, Endymion ne pouvait rien faire contre cette alliance, parce que cela prouverait qu’il tenait un peu trop qu’il le devrait à cette esclave mais d’un autre côté, si ce que j’avais fait venait à l’oreille du roi il y aurait une terrible sentence que je n’ose pas imaginer. Je ne répondis pas à Leif, je n’avais pas de réponse adéquate à lui donner. Il avait raison, en tout point. « Est-ce que tu te rends compte que tu n’es plus une enfant Siv ? Tes impulsions soudaines étaient facilement excusables lorsque tu étais petite et que tu rentrais en pleurant à la maison pour attendrir le cœur de notre père. Tu es la futur reine de ce royaume et même si en t’offrant cette opportunité on t’as aussi imposé le rôle le plus ingrat possible, on doit tous se plier au destin qui est notre. » Je regardai mon frère sans broncher. Je connaissais déjà toutes ces paroles, on me les avait répétées tellement de fois depuis mon enfance. Je suis née pour être reine, je dois avoir la grâce d’une reine, je dois avoir l’intelligence d’une reine, je dois avoir la sagesse et le discernement dont une reine doit faire preuve, et la liste est encore longue. Parfois, j’avais envie de hurler. Mais c’était mon destin. Et je serai la meilleure reine que ce royaume ait jamais connu, je l’ai répété des centaines de fois à Léone lorsque nous étions petits. Mes pensées chassèrent instantanément ce nom qui apparaissait dans tous mes souvenirs. J’observais mon frère avec un regard de glace, il devait toujours me rappeler ce que je n’avais pas envie d’entendre. « Je sais déjà tout ça, tu ne m’apprends rien Leif. Je m’efforce depuis toute petite de faire ce qu’on attend de moi. Mais je ne supporte pas Rozen, elle est un frein dans ma vie, c’est… une esclave ! Je ne devrais même pas m’apercevoir de sa présence ! Cette fille n’a rien à faire auprès du prince, c’est un vrai poison ambulant. » M’emportais-je. Je vidais mon verre d’une traite, ignorant tout signe de politesse. Cette esclave réussissait toujours à me mettre hors de mes gonds, qu’elle soit présente dans la pièce ou non. Mon frère avait toujours été le fort de la famille, et il faisait la fierté de mon père. Son regard était aussi neutre que devait l’être celui d’un homme prêt à se lancer dans la politique, il réussirait sans aucun doute à faire briller la famille bien plus que personne ne l’avait jamais fait. C’était lui qui nous épargnait toujours des problèmes et je ne sais pas à qui d’autres j’aurai pu dire une telle chose ; je savais qu’il ne ferait rien, qu’il ne dirait rien, pour mon bien, celui de Heidi ou encore de l’autre face de gnome qui me sert de jumelle. « Je ne peux pas te gronder comme une enfant ma sœur, tu as passé l’âge de recevoir un savon. Mais si ça venait à s’apprendre, tu imagines les répercussions ? Ton mariage, l’honneur de la famille ? Je sais qu’on t’en demande beaucoup, mais pense à Elvira, ne me fais pas ce regard, penses à elle malgré la rancœur. Penses à Heidi, à notre frère, à moi. Tout ce que tu fais nous touche. Et je ne sais quel jalousie puérile te pousse à être aussi stupide, mais ça doit cesser. Tu dois te racheter. Je ne sais juste pas comment. » Je le regardais les yeux grands ouverts depuis le début de sa tirade. Elvira ? Je devais penser à protéger Elvira ? Elle serait surement ravie de me voir au fond du trou. Une pointe me serra le cœur, penser à Elvira était aussi dur qu’insupportable. Autant j’aurai aimé qu’elle ne naisse jamais, qu’elle ne fasse pas partie de ma vie, ou pire, qu’elle soit reniée à tout jamais de la famille des Von Rosen, autant j’avais du mal à réellement me projeter sans elle. Que je le veuille ou non, nous avions toujours été ensemble, en se déchirant certes, mais ensemble, avant même notre naissance. Tout nous séparait néanmoins, seul notre amour pour la royauté nous rassemblait et ça ne suffirait certainement jamais. Je ne voulais même pas entendre son prénom être prononcé dans cette discussion, et je le fis bien comprendre à Leif avec mon regard le plus noir. « Me racheter ? Pourquoi le devrais-je ? Par rapport à qui ? Personne à part toi n’est au courant. Et ne compte pas sur moi pour rapporter ne serait-ce qu’une infime once de regret à cette esclave. Encore faudrait-il qu’elle le sache toute manière ! » Ce que j’ignorais, c’est que Rozen s’en doutait. Et que bientôt, je devrais me racheter, d’une manière que je n’avais même pas imaginer. Je regardais Leif dans les yeux, devenant plus sérieuse soudainement. « Et ne t’inquiète pas. Je pense à ma famille. Peut-être pas toujours de la bonne manière, peut-être pas toujours lorsqu’il le faudrait, mais je ne serai pas là si ce n’était pas le cas. » me renfrognais-je.  
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Leif Von Rosen
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EINN MEð SJÁFLUM MÉR † You don't need to pretend that perfection is your friend. 'Cause we're all broken, we all end up alone. Love your flaws and live for your mistakes. Beauty's on the surface wearing thin, come closer show the marks upon your skin.


ϟ ÂGE : 22 ans
ϟ CURSUS : Politique et justice du royaume
ϟ ALLÉGEANCE : Les Von Rosen
ϟ BUT : Une blonde incapable de rester à sa place.
ϟ EPOUVANTARD : Son frère devenant héritier à sa place.
ϟ PATRONUS : Un corbeau, comme l'animal d'Odin.
ϟ MIROIR DU RISED : La famille Von Rosen régnant sur les mers comme sur la terre.


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MessageSujet: Re: take a whole or a part of me and ask for my help + siv take a whole or a part of me and ask for my help + siv EmptyMer 9 Juil - 20:35

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AND WE ARE SAFE FROM ANY HARM. IN OUR HOME, NO LIGHT OR CHARMS. JUST US, ALL ON OUR OWN, NO-ONE, WE ALL ARE GROWN.

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Leif avait beau être un jeune homme intelligent, il y avait toujours eu quelque chose l’empêchant d’atteindre l’excellence comme les autres. Un frein dans sa vie et ses relations que le brun éludait sans réellement comprendre de quoi il s’agissait. Malgré certain don de stratège, le brun avait bien des problèmes à se mettre à la place d’autrui. Pareil à un joueur d’échec sorcier, il déplaçait ses pions sans se soucier de leurs sentiments, persuadés que ceux-ci n’avaient aucune importance. Parfois, le suédois faisait plus de mal que de bien en agissant comme il le faisait. Toutefois, sa répulsion vis-à-vis des émotions humaines l’empêchait de prendre ces dernières en compte. Sans le savoir, il occultait une partie entière du problème noueux que lui avait apportée Siv. Il essayait sincèrement de l’aider, malgré tout, sa maladresse et son manque de maîtrise des émotions humaines était un lourd handicap pour le brun qui ne disait pas toujours ce qu’il fallait. « Je sais déjà tout ça, tu ne m’apprends rien Leif. Je m’efforce depuis toute petite de faire ce qu’on attend de moi. Mais je ne supporte pas Rozen, elle est un frein dans ma vie, c’est… une esclave ! Je ne devrais même pas m’apercevoir de sa présence ! Cette fille n’a rien à faire auprès du prince, c’est un vrai poison ambulant. » Fixant silencieusement sa sœur, Leif ne comprenait pas véritablement la jalousie dont cette dernière pouvait faire preuve. Comme Siv le disait si bien, il s’agissait d’une esclave. Rozen n’avait rien d’une concurrente à sa hauteur. Le prince était lié à la Von Rosen, qu’il le désire ou non et si cette dernière ne faisait pas plus d’erreur en cours de route, les deux finiront par se marier pour le plus grand bien des suédois. Passant une main sur sa barbe légèrement naissante, l’héritier examinait sa sœur qui perdait ses manières de ce qui semblait être de la rage. Même s’il ne désirait pas volontairement le faire, Leif ne pu s’empêcher de porter un regard légèrement réprobateur à la jeune femme. Certes, en sa présence elle pouvait se laisser aller, néanmoins elle ne devait pas oublier sa position. Leur nom, la famille dans laquelle ils étaient nés influençait leur vie jours après jours et peu importait ce qu’ils désiraient, ils ne pouvaient l’oublier. « C’est une esclave et tu es une Von Rosen ! Nous ne devrions même pas avoir à débattre à son sujet. » Souffla t’il fermement, tout en étant le plus doux qu’il pouvait l’être. Il essayait sincèrement d’être un bon grand frère, mais ce n’était pas vraiment une force pour le brun. Il suffisait de voir sa relation avec Heidi pour se rendre compte à quel point il pouvait être mauvais. Néanmoins, il ne pouvait se permettre d’exposer ses faiblesses. Il n’y avait rien à dire au sujet du brun si ce n’était qu’il était prêt à la vie de complots, chantages et autres troubles qui l’attendaient. Même s’il n’avait pas choisi cette vie, Leif s’y était préparé et espérait sincèrement être à la hauteur des attentes que ses parents avaient à son égard. C’est pourquoi il se faisait si présent pour Siv. Même s’il aimait sa sœur, il se devait de la considérer comme un pion de sa partie d’échec. Le pion qui se transformera en reine et lui offrira la clé du royaume s’il arrive à bien jouer cette partie qu’était sa vie. Si toute sa vie on avait préparé Siv à devenir reine, on avait préparé Leif toute sa vie à faire de grandes choses. Cependant, jamais on ne lui avait jamais clairement dit où ses desseins devaient s’arrêter. Il convoitait autant la couronne qu’elle pouvait bien le désintéresser, mais avoir un Von Rosen auprès de la royauté était un élément non-négligeable aux yeux du serdaigle. C’est pourquoi il se sentait obligé de remettre la jeune blonde à sa place, bien que ça ne l’enchantait guère de prendre le rôle de leurs parents. « Me racheter ? Pourquoi le devrais-je ? Par rapport à qui ? Personne à part toi n’est au courant. Et ne compte pas sur moi pour rapporter ne serait-ce qu’une infime once de regret à cette esclave. Encore faudrait-il qu’elle le sache toute manière ! » Malgré l’œillade furibonde de sa jeune sœur, le suédois ne frissonna pas le moins du monde. S’il pouvait se montrer terrifiant, le brun ne craignait pas les membres de sa famille, ce qui était certainement une lourde erreur de sa part. Une erreur d’égo qui l’empêchait de prendre l’ampleur de la personnalité de sa sœur à sa juste valeur. « Et ne t’inquiète pas. Je pense à ma famille. Peut-être pas toujours de la bonne manière, peut-être pas toujours lorsqu’il le faudrait, mais je ne serai pas là si ce n’était pas le cas. » Evaluant sa petite sœur du regard, le brun hocha lentement de la tête tout en restant silencieux. Son silence semblait bien peu éloquent et s’il l’aidait à y voir plus clair, ce dernier se doutait que ça n’était pas le cas pour Siv. Même si cette dernière semblait renfrognée, il savait qu’elle était venue chercher de l’aide. Il se devait de lui offrir la sienne. « Ne fais pas l’erreur de croire que les secrets le restent. Tout se sait et aucun de nous ne peut se permettre de se croire à l’abri d’un profiteur déterrant nos vilains cadavres cachés dans le placard. » Pour le coup, Leif pensait à sa relation avec son ami de longue date et, accessoirement, esclave, Soren. Il savait que ça finirait par se savoir et que ça couterait certainement la vie du pauvre suédois qui ne faisait rien d’autre que servir son maître. Tout le monde possède des secrets et tout le monde prend le risque de les voir exposer en se croyant au dessus de cela. « Je ne voulais pas paraître moralisateur, mais parfois tu agis comme une enfant trop gâtée qui ne semble pas songer aux choses qui sont en jeux dans cette histoire. Même si tu refuses de te racheter, tu dois comprendre qu’il est important pour une personne comme toi de garder tes ennemis à une proximité toute particulière. » Souriant légèrement, le brun s’amusait de sa propre contradiction. Bien qu’il poussait Siv dans cette voie, il était bien incapable d’en faire autant, trop facilement irritable ou fier que pour s’abaisser à ce qu’il considérait comme une tactique déplaisante. « En étant reine, tu devras rester dans l’ombre de ton roi. Tu devras aussi pouvoir régler tes propres affaires à l’écart des yeux indiscrets. Garder tes ennemis à proximité te permettra de brouiller les pistes et surtout d’évaluer leur menace en toutes circonstances. Je ne te demande pas d’aimer Rozen, juste de m’aider à trouver un moyen d’éliminer l’épée de Damoclès qui pend au dessus de nos têtes à tous. »
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