before the dawn, the light hope ~ Les cris déchirent la peur. Cette peur dont le principal vecteur se nourrit de nos angoisses pour vous apeurez un peu plus, à chaque minute de chaque seconde. Le bruit de la grande horloge retentit, l’heure de minuit n’est ps totalement passée, il reste encore huit coup avant que cette heure soit révolue, pleinement. Tu comptes dans ta tête le septième espérant avec ardeur pour compter le suivant et ce de manière redondante chaque nuit. Tous les jours c’était la même chose pour échapper aux cauchemars de se souvenir, un souvenir qui faisait de toi un être différent, t’éloignant un peu plus d’une existence que tu devrais régir tout au long de ta vie. Les cris déchirent la peur. Ces cris que l’on pousse lorsqu’on est effrayé. Tu cours dans les bois entourant la demeure familiale de tes parents, celle de ton enfance. Les jeunes pousses d’herbes chatouillent le haut de tes chevilles alors que pieds nus tu savoures la venue d’un printemps arrivé bien trop tôt. Le soleil éclaire encore le paysage de ses rayons chaleureux, la brise vient flirter avec tes boucles blondes qui cascadent le long de ton dos et tes rires rythment ta course effrénée pour rejoindre le portail qui conduit à la maison. Tes sourires sont d’une mélodie cristalline alors que la voix portante de ta meilleure amie résonne un peu plus loin. Jouer à cache-cache était pour toi un véritable jeu d’enfant, ton silence et ta discrétion te faisait valoir la place de vainqueur à chaque fois, ce qui de temps à autre avait tendance à agacer ton amie de toujours mais cela ne durait jamais très longtemps. Seulement quelques mètres vous séparent, mais tu peux déjà entendre l’appel de sa figure parentale qui la rappelle à l’ordre pour ne pas rentrer trop tard. Joueuse et espiègle à cette époque, tu lances un défi à Cora afin qu’elle finisse par te trouver. Elle soupire d’impatience mais le défi l’anime autant que toi, comme toujours. Tu peux apercevoir ses longs cheveux noirs, son avertissement positif qui assure qu’elle finira par te trouver. Une fois de plus le carillon de ta voix retentit, un énième sourire malicieux. Il fait écho aux arbres qui t’entourent, il résonne encore davantage. Tu tournes alors sur toi-même cherchant un indice de la présence de ta camarade mais ce n’est que les bruits sauvages de la forêt qui font acte de présence. Le soleil a décliné sa lumière au profit d’un plafond éclairé seulement par une lune couleur miel et brillante. Le hululement d’un hibou attire ton attention, ce dernier s’envolant une chasse de nuit où la proie sera certainement une souris. A cette idée, tu chasses bien rapidement cette image de ton esprit. Le silence s’élève au sein de la clairière qui t’entoure. Tu fermes les yeux afin de se conserver cette rationalité qui t’accompagne depuis ton plus jeune âge, un trait de caractère héréditaire qui te vient sans doute de ta figure maternelle. Seulement, tu n’y parviens pas. L’angoisse te conditionne et dissipe toute trace de calme. Ton cœur bat rapidement au fond de ta poitrine alors qu’un grognement surgit pour laisser place à un hurlement. Les lectures des contes que tu lis, les histoires que l’on peut te raconter emportent avec elles la vision d’un loup-garou. Le petit chaperon rouge avait été trop naïve, les sept chevreaux n’avaient guère fait l’unanimité alors instinctivement tu mets à courir. Et ce aussi vite que tes jambes puissent te le permettre. Un corps qui se ploie, des griffes acérées, la bête fonce vers toi et dans son regard toute trace d’humanité a disparue. Un énième hurlement foudroie la nuit, ton cri se perd dans l’obscurité. Tu te réveilles en sursaut, un filet de sueur coule le long de son échine dorsale. Quelques mèches se collent naturellement à ton front, ta respiration est saccadée, ta poitrine se soulevant avec difficulté tu tentes de retrouver la maitrise de ton souffle. Doucement mais certainement, tu focalises tes expirations sur les battements de ton cœur, ces derniers devenant à chaque seconde plus réguliers. Les cauchemars sont devenus monnaie courante désormais, surtout depuis que tu avais pleine mesure de l’hybridité, de l’erreur humaine que tu représentais pour le reste de la communauté magique, de tes parents qui désiraient combler  cette divergence pour améliorer ta propre existence. Tu avais beau le leur dire, le leur faire comprendre par de là les mots, cela ne changeait rien, pas même aujourd’hui, pas même demain. Repoussant les couvertures au bout de ton lit, tes pieds entrent en contact avec le parquet en bois à la fois froid et sec. Tu t’avances doucement en direction de la fenêtre, tes prunelles focalisées sur ce ciel parsemé d’étoiles où l’absence de la pleine lune n’est que pour les jours suivants. La couleur ocre de tes pupilles s’assombrit, ta main se pose le carreau glacé. La dualité sommeille en toi de manière permanente désormais. Tu es le résultat d’un exemple, d’une conséquence, d’un résultat même où l’avertissement est le suivant : les accumulations d’erreurs ne sont favorables à personnes, elles sont éconduites envers les âmes innocentes qui a peu à peu se perdent dans le flot de noirceur. Et contrairement à elles, tu ferais en sorte de rester dans la lumière.

lost wings ~ Tes mains s’appliquent à suivre des gestes redondants, ces derniers servant bien souvent à réparer les petits accidents du quotidien. Tes connaissances en matière de plantes médicinales n’ont d’égales que ta passion pour les études. Un domaine où tu excelles avec une certaine humilité et soif d’apprendre. Accroupi, tu tentes de remédier à la blessure de Zachary  qui assis sur l’une des marches en pierre de l’escalier du domaine te regarde d’une manière attentive, presque admirative. Tu relèves les yeux vers lui, en esquissant un sourire complice qu’il finit par te rendre à son tour. « Cette fois ce n’était qu’une blessure bégnine Zac, mais la prochaine fois cela pourrait être pire … ». Lui dis-tu en te redressant de toute ta hauteur tout en rangeant ton petit sac en cuir – contenant des herbes et de la sarriette – au fond de ton sac à bandoulière se trouvant en travers de ton épaule gauche. Toujours intriguait – te semble-t-il – par les soins que tu as pu lui prodiguer, ton camarade soupire avant de t’imiter et de se remettre debout. Il passe une main dans sa tignasse en bataille, lui donnant un air plus jeune, plus vulnérable qu’il ne peut l’être. Il a bien des égards, il représente un peu le jeune frère que tu n’as jamais eu et ta façon de veiller sur sa personne en témoigne largement. « Rien ne peut être pire tu sais … ». Ses yeux bleus sont candides et sérieux à la fois, pourtant il n’imagine pas tout à fait la conséquence de ses actes et sa condition d’esclave n’est guère pour le favoriser. Il méritait tellement mieux mais comme toujours, tu ne perdais pas l’espoir pour lui mais si ta propre espérance à ton sujet avait ces derniers temps tendances à diminuer. « Tu dois faire attention à toi. Prend mes paroles comme un conseil et non comme une défense pour te braquer … ». Déclares-tu tout en déposant une main sur son épaule quelque peu frêle. Il était vivace et téméraire mais bien trop vif pour se rendre compte que ce qui allait suivre allait être pire. Tu serais toujours là pour lui venir en aide, pour panser ses blessures physiques et morales, mais un jour il devrait y faire face et tu ne serais peut-être pas là. Ton temps personnel pouvait être aussi compté que le sien finalement, tout tenant au centre des mains d’un seul être, le pire qui pouvait exister. Rien qu’en y songeant, tu balayes cette idée de ton esprit en secouant la tête. « Je sais, tu es bien l’une de seules d’ailleurs. ». Répond-t-il doucement alors qu’une bande de garçons en compagnie de ta camarade de toujours te salue d’un signe de la main, doublé de clin d’œil. Tu hoches lentement la tête en leur direction, sans même avoir remarqué la présente brulante de celui vers qui toutes tes pensées haineuses prennent formes, un sens véridique. De son expression suffisante se dégage une arrogance sans borne ni limites. De ses yeux joueurs et intenses s’expriment une rudesse que lui seul semble apprécié à sa juste valeur. Une description on ne peut plus nette pour dépeindre tout ce que tu détestes chez un individu, celui-là même étant ton maitre chanteur. Cet ange déchu rappelle sans le moindre doute aux âmes trop naïves, trop sensible que le pire peut être acquis chez l’être humain. « Toi. N’as-tu donc rien de mieux à faire ?! ». Une agressivité glaciale, presque cinglante s’élève de son timbre de voix qui devient un brin trop coutumier à tes oreilles depuis quelques semaines. Zachary baisse les yeux avant de reprendre sa route, tu détournes légèrement la tête pour accompagner son départ avant qu’une main chaude se pose sur la tienne. Te revoilà désormais replongé dans les limbes de ton cauchemar personnel. Ses prunelles azuréennes se figent sur ton regard impassible, dénué d’expressions quelconques. Un rictus se dessine à la commissure de ses lèvres, sa main de nouveau dans la poche de sa veste. « Qu’est-ce que tu faisais avec lui, hm ? ». Son interrogation légèrement possessive a le don de déclencher une certaine expression ironique sur les traits de ton visage. Tu  ouvres son sac pour en sortir un dossier aussi épais qu’un livre de base de première année, avant de les lui donner d’une manière un peu bourru. Tu as toujours veillé à éviter tout contact avec Aegon que tu juges d’un très mauvais œil. Les faits étant présents pour en témoigner. « Qu’importe, j’ai fait ce que tu m’as demandé en échange de tes connaissances à mon sujet, maintenant retourne donc à tes obligations, ou que sais-je encore. ». Ton assertion pondérée et limpide le rend hilare, espiègle. Il détient sur toi un pouvoir que tu te de réfuter par bien des manières mais qui pourtant sont aussi réaliste que la pleine lune qui emprunte le chemin de la crainte pour un lycan. La comparaison est risible pour ce qui te concerne, mais pourtant vraie. Avec une rapidité soudaine, il se retrouve désormais à quelques millimètres de toi, ses pupilles fixant le fond de ton regard. « Rien n’est fini Aysun. Comprend le bien et maintenant. Tant que je ne le dirais pas, rien n’est terminé. La liberté est un prix qui te tient bien trop à cœur, il suffit de te connaitre un peu pour le savoir. ». Te dit-il dans un murmure dont la véracité impose le silence. Ce dernier vous saisir d’ailleurs l’espace d’un moment avant qu’il ne reprenne plus posément. « Je te ferais savoir quand j’aurai besoin de toi. ». Une affirmation dont il se délecter d’une façon qui semblait lui plaire et lui convenir à la fois. Une situation cependant qui avait le don de t’agacer et d’opprimer celle que tu pouvais être au quotidien.

Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé(e) ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Bloody Hell et on est ravis de te compter parmi nous !

Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché(e) dans la jungle, bby.  Mais tu peux toujours nous mpotter si tu es perdu(e)   

Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.  ) N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Après ça, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.