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RICHARD + don't give up on me

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MessageSujet: RICHARD + don't give up on me RICHARD + don't give up on me EmptySam 5 Juil - 4:07


Near to you, I’m healing but it’s taking so long
Parfois, tu aurais pu jurer que tu remontais lentement mais sûrement la côte. Tu avais plus d’appétit que les autres soirs et quelques personnes acceptaient, ou plutôt toléraient de t’avoir à leur table, ce qui était un miracle en soi. Tu aurais aimé faire comme si cela t’était égal. Cela aurait été tellement plus facile si tu pouvais simplement te fermer à toutes les moqueries et les regards de travers. Tu aurais pu continuer à mener ta vie au lieu de t’en faire, de regarder partout autour de toi avec un air de bête battue en ayant l’impression que tous riaient de toi, de ta situation, de ta profonde naïveté. Ils n’avaient pas vraiment tort, à vrai dire. Ce qui t’arrivait était plutôt hilarant, d’un point de vue extérieur. La jolie et très innocente Vivian qui s’est laissée piéger par le terrible(ment beau) Aegon Blackfyre. Ta réputation et tout le respect que tu avais acquis d’ici là s’étaient effondrés. Partis en fumé, comme s’ils n’avaient jamais existé.

Quitte à n’avoir rien de mieux à faire, tu te rendais encore plus souvent qu’avant à la bibliothèque. Te cacher derrière les pages d’un livre te permettait souvent de fuir la réalité qui était trop cruelle envers toi. Tu faisais semblant que tu n’entendais pas les gens ricaner, commenter sur ta déchéance. Quelle conne. Bien fait pour elle. Elle aurait dû le voir venir. C’était sûrement un peu vrai. Ta naïveté t’avait menée là où tu es en ce moment, et tu aurais probablement dû comprendre que quelque chose clochait avant la nuit fatidique. Tu aurais dû croire les rumeurs qui couraient à propos d’Aegon, qui finalement n’étaient que des faits véridiques qui racontaient ses nombreux exploits chez les demoiselles. Maintenant, tu n’étais plus qu’une autre histoire, et une des plus savoureuses en plus de cela. Tu aurais dû voir clair dans son jeu. C’était tellement facile à dire. Tu étais jeune, tu n’avais encore aucune ou presque expérience en amour et tu ne comprenais pas encore bien ce sentiment si particulier, si intense. Perdue dans ton monde où tout allait pour le mieux, tu n’avais jamais pensé que quelqu’un pourrait faire autant de mal à une autre personne juste pour le plaisir de le faire. Toi, tu n’en aurais jamais été capable et tu n’arrivais pas à comprendre comment quelqu’un pouvait le faire. Volontairement.

Tous ont de la bonté en eux. Tu l’as toujours cru, et même si c’est désormais une croyance dont tu commences lentement mais sûrement à douter, tu y crois encore. Tous méritent une chance, quoiqu’ils aient fait dans le passé. Les regrets et les remords peuvent être sincères, et ce sont de purs sentiments lorsqu’ils le sont. Tu devras juste apprendre à différencier la sincérité du mensonge, l’honnêteté de la duperie. Peut-être seras-tu alors plus apte à te lancer dans cet étrange monde qu’est une relation amoureuse. Pour le moment, tu devais te reconstruire. Reconstruire ton cœur, ta dignité, le respect que les autres avaient pour toi. Ta vie. Cela prendrait du temps et les gens n’oublient pas facilement, surtout une histoire comme celle-là. Ils seraient encore longtemps sur ton dos, à rire de toi lorsqu’ils n’avaient rien de mieux à faire. Tant qu’Aegon trouverait cela drôle de se moquer de toi, tous le suivraient sans poser de questions. Presque tous.

Le seul bon côté de ce scandale était que, maintenant, tu savais exactement qui, dans tous tes amis, t’appréciaient pour ce que tu étais toi et non pas pour l’image que tu projetais. Seules les personnes les plus fortes et les plus indépendantes d’esprit se sont ralliées à ta cause, ta sortant lentement mais sûrement du gouffre dans lequel tu te plongeais. Dans lequel tu te plonges encore de temps à autre, à vrai dire. Si aujourd’hui était une bonne journée, ce n’était pas toujours le cas. Certains matins, tu refusais de sortir de ton lit et tu ne voulais que te recroqueviller sur toi-même en espérant que tu finirais par te rendormir et que tu aurais un sommeil sans rêves. La guérison était loin d’être terminée, et croiser Aegon dans les corridors n’aidait jamais ton moral, il fallait bien l’avouer. Il y avait une personne qui, étrangement, réussissait toujours à te remonter le moral par ses blagues foireuses, ses gestes maladroits mais sa sincérité plutôt touchante, à vrai dire. Tu avais été plus que surprise par le comportement de Richard lorsque vous vous étiez rencontrés. Tu connaissais sa réputation – tu écoutais ce genre de choses, maintenant, tu avais appris. Tu brisais à peu près autant de cœurs qu’Aegon, mais tu réveillais apparemment une fibre fraternelle chez lui. Tu appréciais toujours sa compagnie, parce que tu savais que lorsque tu étais avec lui, personne ne viendrait t’embêter, et pendant quelques instants, tu pourrais réellement t’échapper de ta nouvelle réputation et redevenir la Vivian que tu étais il y a quelques temps.

Perdue dans tes pensées, tu ne regardais pas trop où tu allais. Cela ne servait plus à rien. Même si tu trébuchais dans les escaliers, tout ce que les gens pouvaient te dire ne te feraient jamais aussi mal que ce que tu avais entendu à ton propos après qu’Aegon et toi aviez couché ensemble. Oh, les gens riraient, mais une fille maladroite se fait rapidement oublier. Une fille de bonne famille qui perd sa virginité, sa réputation et toute dignité ? Jamais. Tu ne voyais donc plus pourquoi tu ferais d’efforts si tu ne le souhaitais pas vraiment, comme tu n’avais plus grand-chose à perdre. Cette fois-ci, tu as carrément foncé dans une fille. Pour ta défense, elle ne regardait pas où elle allait non plus, les yeux aveuglés de larmes, marmonnant salaud, t’es rien qu’un salaud à répétition. Avant même que tu puisses l’arrêter, plutôt touchée par ce spectacle – cela ressemblait étrangement à toi, pas plus tard qu’hier en fait – elle est parti en courant, remontant fébrilement ses lunettes sur son nez, resserrant ses livres sur sa poitrine. Elle était vraiment très jolie, te fis-tu comme réflexion. Tu soupiras, un peu triste pour elle, ignorant comment l’aider, et lorsque tu te retournas, elle avait déjà disparu au détour d’un couloir.

Tu repris donc ta marche vers la bibliothèque, mais une autre personne entra dans ton champ de vision. Richard, fier comme un paon, sortant de la bibliothèque en envoyant les portes se balader d’un grand geste théâtral. Tu connaissais ce visage, cette expression de réussite et de jubilation. Oh, tu l’avais déjà vu et tu le reconnaîtrais partout. Tu le détestais, tu le voyais dans tes cauchemars, et autant que tu aurais aimé lui donner un bon droit au visage pour lui faire ravaler son arrogance, tu ne pus pas. Parce que c’était Richard, et parce que ce visage, c’était celui qu’Aegon avait fait après t’avoir brisé le cœur. Si tu étais naïve, tu n’étais pas complètement stupide, et tu fis rapidement les maths. « La fille qui est partie… Richard… Non… » Tu le regardes quelques instants de plus, juste assez pour confirmer tes soupçons. Essuyant les larmes qui étaient sur le point de couler d’un mouvement rageur, tu te détournas de lui, n’arrivant même plus à la regarder en face. « T’es pas croyable. Et ils ont tous raison. Je suis vraiment naïve. »
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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MessageSujet: Re: RICHARD + don't give up on me RICHARD + don't give up on me EmptySam 5 Juil - 13:23

   
vivian ∞ richard
La réputation, c'est quelque chose de vitale. Tous tes actes sont dictés pour une seule chose ; honorer cette étiquette qu'on te colle depuis de nombreuses années. Aussi entachée soit-elle à ton sujet, tu en embrasses chaque parties. Tu ne renies rien, tu acceptes toutes les remarques les plus dégradantes qu'on balance sur ta petite personne. Cela provoque en toi une fibrilité étrange, une joie malsaine, lorsqu'on te dit dénué de coeur, homme volage qui n'a d'estime que pour lui-même. Tu aimes ce que tu es. Tu aimes créer le désespoir chez les autres. Dans un sens, tu as l'impression d'être plus qu'un banal héritier de bonne famille. Tu es un briseur de coeur. Tu adores ce Gryffondor. Tu t'adores. Aimé et détesté, le vilain que toutes rêvent de transformer en un beau chevalier dans son armure doré. C'est ce que tu préfères, n'est-ce pas ? Entretenir cette flamme d'espoir qui crépitent de petites étincelles dans leurs coeurs. Peut-être que tu peux changer, finalement. Peut-être que cette dame est celle qui t'ouvrira les yeux. La jolie poupée entre tes doigts pense certainement la même chose. Elle est définitivement sous ton emprise, son echine écrasée contre le bois d'une étagère remplie de livres sur l'histoire de la magie. Tu es collé à elle, tu envahis clairement son espace intime, l'étouffant avec ton sourire carnassier. Elle te connait, toi l'homme aux inombrables conquêtes. Elle sait qu'elle ne devrait pas accepter que tu la séduises dans un lieu comme celui-ci, pourtant, elle ne te repousse pas, au contraire. Son bras gauche qui pendait dans le vide se soulève et elle dépose ses doigts fins sur ton bras, agrippant ton muscle caché sous la tenue. Elle presse un livre contre sa poitrine, voulant s'accrocher à sa première raison de sa visite à la bibliothèque. Mais tu es celui qui la retient depuis dix bonne minutes et non les inepties - ô combien intéressantes, tu n'en doute pas - étalées sur les pages de son trésor. Au début, tu es simplement venu en éclaireur, observé si la jeune fille serait réceptive à ta persévérance pour la journée. Après tout, cela fait une semaine que tu tentes de l'attraper dans tes filets de débauche. Nouvelle victime présentée à toi par Abaddon, c'est un défi qui te donne du fil à retordre. Même si tes lèvres se posent avec une facilité déconcertante sur les siennes, tu as bien cru que tu allais perdre cette fois.

Ces derniers temps, tu n'es plus si à l'aise pour cracher tes compliments hypocrites et afficher implicitement tes audacieuses pensées interdites. Tu commences à éprouver des remords pour ce que tu fais. En plus de buter en touche avec une Poufsouffle qui se transforme peu à peu en une obsession inavouée et qui ne se manque pas pour te rappeler que tu es un être détestable - tu as l'habitude pourtant, d'entendre ces mots, mais venant de la brune si douce et pacifiste, les mots sont bien plus lourd - tu es le témoin des effets dramatiques de tes actions en la personne de Vivian. Tu n'es pas responsable de sa déchéance sociale mais indirectement tu t'imagines facilement pouvant l'être. Tu n'as jamais cherché à savoir comment ces filles dont tu souillais l'esprit et le corps s'en sortaient par la suite. Elles disparaissent de ta vie au moment où elles s'en vont, torrent de larmes sur leur visage. Tu te souviens juste de leurs dos et de leurs démarches approximatives, accablées par leur chagrin. Mais la Serdaigle, tu ne peux pas l'éviter. Tu regrettes de t'être arrêté au beau milieu de l'escalier lorsque tu as aperçu sa silhouette fragile et recroquevillée. Tu regrettes d'avoir été attendri par cette pauvre fille en pleure. Tu détestes ce sentiment, cette impression que tu dois l'aider en permanence. Tu essayes de l'éviter pour faire taire cet altruisme qui ne te sied guère. Si tu l'aperçois au loin, tu fais demi-tour, avec une mine contrariée.

Agacé, tu l'es lorsque la binoclarde exerce une forte pression sur ton torse pour te faire reculer de deux pas. Les mains figés dans les airs, coupé dans ton élan de romantisme empoisonné, tu digères de moins en moins bien les rejets. « Non... Non je ne peux pas. » Tes dents s'écrasent les unes contre les autres. « Marie, très chère Marie. N'aies pas peur de, tu sais, te laisser aller, pour une fois. » répliques-tu immédiatement, ton jeu de sourcil toujours aussi efficace. Tu t'avances d'un pas félin, ton sourire séducteur saupoudré d'un brin de frustration imprimé sur ton visage. « C'est Béatrice. » Tu avortes la malicieuse caresse destinée aux pommettes de la jeune sorcière dans une grimace prompte à ton erreur. Tes sourcils sont fronçés et tu ne comprends pas l'obstination de la belle à vouloir résister. Tu es beau, riche et un sang-pur de renom. « Laisses-moi, s'il te plait. » Goutte d'eau qui fait déborder le vase, tu n'apprécies pas le ton qu'elle emploie avec sa demande stérile. Tu n'es pas un vulgaire parasite qu'on peut souffler hors de sa vue. Tu te rapproches d'elle, d'un pas ferme et dangereusement lourd. Visage sérieux, tu n'es plus un séducteur mais un bourreau. Tes doigts agrippent fermement son menton, déterminé à lui faire payer sa ténacité. « Tu devrai t'estimer heureuse qu'un sang-pur comme moi puisse  t'accorder ne serait-ce qu'un regard, souillon. » Sobriquet intentionnellement choisi car tu connais sa famille et tu sais qu'elle n'est qu'une héritière d'un sang sale. Tes mots sont durs, si bien que les larmes coulent immédiatement sur ses joues pâles, effrayée par ton changement soudain de comportement. Elle s'échappe de tes griffes, se glissant sur ton côté droit, son livre en main et ses pleures se mêlant à des reniflements distincts.

Ta tête se baisse quelques instants, admirant le sol propre de la bibliothèque alors que ton bras gauche est toujours appuyé au bois de l'étagère.Ton index parcoure ton front puis tes sourcils pour finir par s'écraser sans enthousiasme sur tes lèvres. Tu es cruel avec les mots mais jamais avant de n'avoir mis les demoiselles dans ton lit. Tu n'agis pas ainsi après un simple refus, d'ordinaire. Tu es plus sensible, ces temps-ci. Et tu n'aimes vraiment pas ça.

Finalement, tu ne perds pas espoir quant à ton défi. Tu as déjà été plus dur avec quelques dames et elles ont tout de même finies dans tes bras. La colonne vertébrale complètement droite, tu te diriges vers la sortie, on ne peut plus fier de tes agissements. Tu as tout de même fait honneur à ta réputation, lorsque les témoins ont vus une jeune fille totalement effondrée fuyant ta tête brune. Avec un peu de chance, cette dernière ira pleurer dans les bras de ta Poufsouffle et tu auras une raison d'aller argumenter contre elle. C'est que tu ne t'attends pas à tomber sur celle que tu évites, celle qui s'attire ton affection la plus étrange lorsque tu pousses la porte de la salle avec une force inutilement dévastatrice - après tout, le don juan que tu es, a encore frappé et tu aimes le faire savoir, avec tes gestes éloquent et ton air triomphant - Torse bombé qui se dégonfle à l'instant même où tes prunelles céruléennes dérivent sur la Serdaigle. Elle réalise rapidement - offrant son raisonnement à voix haute - ce qu'il se passe et ses yeux se mouillent d'une rage que tu connais. Frustrée et choquée de constater que finalement, tu ne changes pas, elle se détourne, t'offrant son frêle dos en guise de salutation.

Mal à l'aise dans des situations comme celle-ci, les remords rongent lentement tes entrailles. Non à l'encontre de la fille à lunettes mais envers Vivian. Elle se dit elle-même naïve et tu ne peux pas la contredire. Tu n'as jamais dit que tu changerai, tu comptes bien rester tel que tu es et elle est bien sotte de croire que ta gentillesse à son égare était peut-être un symptôme d'un comportement salvateur. D'une démarche légère, tu te glisses face à elle, lui offrant ta plus belle mine désolée, exagérément désolée, mielleux comme un petit félin. « Ne le prends pas comme ça, princesse. Tu restes la première dans mon cœur. » Le ton que tu emploies est volontairement celui de l'humour, puisque vous savez l'un comme l'autre que tu ne la considères pas comme un simple morceau de chair - une première, n'est-ce pas ? - Tout est un jeu pour toi. « Ne me fais pas ce regard-là, je vais finir par croire que tu me détestes. » Tu te dresses droit devant l'âme perdue. « Tu sais bien que j'ai ma réputation à défendre. » Tu ne te caches absolument pas. Tu n'as pas honte d'avoir fait pleurer une énième fille, tu es nettement plus gêné que Vivian en soit témoin. Au fond, tu préférerai éviter de lui rappeler de mauvais souvenirs. De toute évidence, tu as échoué.
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