Rien ne vaut une douce maman. Endymion, il la regardait avec tendresse. Il avait ses yeux grands ouverts qui brillait de mille feux quand elle passait à travers la pièce. Faut dire qu’il n’avait jamais vu une femme aussi belle. A côté d’elle, même les étoiles lui paraissaient laides. Lùthien, elle avait ce regard plein d’amour qu’elle lançait à son fils quand il se précipitait pour lui offrir une marguerite. Il n’y avait qu’elle qui comptait. Endymion, il ne se mélangeait pas aux autres. Il côtoyait rarement les enfants de son âge, le faisait par obligation lors de certaines soirées mondaines ennuyantes à mourir, mais le reste du temps, il n’en avait pas besoin, il avait sa douce maman. Elle savait pourtant, qu’il aurait dû s’ouvrir au monde, mais il ne pouvait se résoudre à quitter les confortables bras de sa mère. Plus mature que les gamins de son âge, il avait cette désagréable impression d’être incompris auprès des autres. Ils ne pouvaient comprendre toutes les responsabilités qui pesaient déjà sur ses épaules alors même qu’il savait seulement éloigner deux simples petits mots. Alors Endymion, il restait un peu à l’écart, il observait les sorciers jouer autour de lui et c’était déjà bien assez. Parfois, il s’obligeait à se mêler à eux. Smaug et Lùthien s’accordaient pour dire que ça lui forgeait le caractère, parce qu’ils n’étaient pas complètement dupes. Elle ne resterait éternellement derrière lui. Sa maladie ne leur laisserait pas le temps des adieux. Elle s’imposait dans leur vie comme si elle avait toujours eu sa propre place au sein de la famille. Les premières années du blondinet ont pourtant été les plus heureuses du couple, et malgré le constant besoin d’aller se reposer, elle parvenait à feindre que tout allait bien. Elle toussait beaucoup, elle avait des moments d’absence que le prince ne comprenait pas, mais elle réussissait toujours à le rassurer. « Ce n’est rien » qu’elle lui disait alors que son mari froncer des sourcils et se renfermer sur lui-même. « Ce n’est rien » qu’elle ne cessait de répéter malgré les protestations de Smaug et sa fermeté. Ca avait le don de l’énerver. Elle était toujours si positive, comme si elle finirait par s’en sortir. Elle ne faisait que se mentir à elle-même. A eux tous. « Ce n’est rien. » Les mots lui reviennent en tête alors qu’il nettoie d’un geste de la main les larmes qui coulent sur sa joue. Endymion lève les yeux, tentant d’arrêter ce flot de sentiments qui assaillent son esprit sans réellement y parvenir. C’est déjà trop tard pour tout oublier. Il grogne de mécontentement, réalisant qu’il ne réussira à s’arrêter que lorsqu’il aura laissé tomber les armes. Il ne s’accorde que rarement ces moments d’égarement. Les Peyredragon n’ont pas pour vocation d’avoir un cœur, que lui avait déclaré son père après l’avoir découvert roulé en boule dans son lit. Mais pour sa mère, il fera bien un effort. Alors, maladroitement, il pose la marguerite qu’il vient d’arracher, sur la pierre tombale. Deux ans sont passés depuis le décès de Lùthien et pourtant, la douleur est toujours aussi présente. Elle serre toujours un peu plus son cœur et la moindre parcelle de son corps. Il n’est pas certain que cela cessera un jour, après tout, c’était sa mère. On a qu’une dans nos vies. Dans la sienne, elle est partie beaucoup trop vite. Il renifle grossièrement, passe une main sur son visage avant de se reprendre alors que des pas viennent vers lui. Endymion a dix ans, mais il parait qu’il est déjà beaucoup trop grand pour pleurer. Il tente de reprendre de la contenance alors qu’il se relève, effleure du bout des doigts la pierre, avant de se retourner et rejoindre sa demeure en évitant soigneusement l’invitée surprise. A peine rentre-t-il que son masque, lui, refait surface et l’ancien Endymion disparaît aussi vite qu’il était apparu.


Les Peyredragon se sont relevés et ont repris le court de leur vie. Son père s’est remarié et malgré le mépris qu’il éprouve pour sa belle-mère, Endymion reste digne et se comporte comme le parfait prince que son père voudrait qu’il soit. Il ne dit rien, ne réplique pas lorsque sa voix lui hérisse littéralement les poils et laisser l’eau couler sous les ponts. Sa mère, elle est irremplaçable, inégalable, mais soit, on ne peut rien refuser à la politique. Le blondinet ne parvient pas à s’attacher à cette femme aussi froide qu’un glaçon et se renferme sur lui-même. Il se montre parfois agressif et violent, malgré sa bonne éducation et ses beaux vers. Et étrangement, cela plait beaucoup à Smaug, qui voit en cela comme une évolution du garçon un peu sensible qu’il était autrefois. Elvira, elle, n’a sans doute pas son mot à dire, malgré quelques répliques cinglantes. Heureusement, elle n’est pas sa première préoccupation. Il a d’autres choses à penser, d’autres activités plus intéressantes que de devoir supporter sa belle-mère. Poudlard lui permet de s’en écarter un peu et surtout, de toucher du bout des doigts ce qui l’attend plus tard. Un royaume. Il se complait dans l’illusion d’être le roi de cette école et finalement, c’est peut-être bien vrai. Accompagné de sa petite cour et surtout de son meilleur ami, il s’amuse à faire régner l’ordre et la discipline et ne peut s’empêcher de mettre son petit grain de sel là où le vent l’emporte. Il traverse les couloirs avec un regard hautain et fier et c’est comme si le Messie arrivait sur Terre – du moins, veut-il le penser. Certains l’observent du coin de l’œil, d’autres ne peuvent s’empêcher de le saluer alors même qu’il ne répond que rarement à leurs marques de politesse. Il est poli, mais il n’en voit simplement pas l’utilité. C’est comme s’il était seul au monde, comme s’il était le seul maitre de ses lieux. Aegon est tout aussi intransigeant avec « le peuple », si ce n’est plus et Endymion ne peut qu’en apprécier un peu plus sa compagnie. Ils partagent cette amitié que certains ne connaitront peut-être jamais. Et pourtant, rien ne les destinait à finir en si bon terme. La bombe aurait pu exploser dès la rencontre. Un simple regard, un mot de travers et les hostilités se seraient ouvertes. Nul doute que pour la première fois, il aurait trouvé un adversaire de taille. Mais Aegon, il est devenu quelqu’un de confiance. Un ami. Un frère. Celui qu’il n’aurait jamais et qui entre parfaitement dans les bonnes mœurs de sa famille. Avec une facilité déconcertante, il a réussi ce que d’autres ne sont jamais parvenu à réaliser, il est devenu un Peyredragon à part entière. Ou presque. Si on ne les connaissait pas aussi bien à Poudlard, on pourrait penser qu’ils partagent le même sang. C’est ce que le blondinet aime à penser quand il se retrouve à ses côtés. Il esquisse un sourire quand ils croisent l’une de ses sœurs dans le couloir. Elle y répond de la même manière, suivie d’un léger hochement de tête. Ce serait honteux que de dire qu’elle est sa préférée, mais c’est parfois le cas. Entre Eirlys qui ressemble beaucoup trop à sa mère et qui se permet des leçons de morale dont elle seule a le secret, Isil qu'il doit protéger envers et contre tout tant elle lui semble fragile et Iseult, il en perd la tête. Heureusement qu'il y a Ashara. Shasha. Avec Aegon, ils formeraient presque un trio. Leur différence d’âge les rapproche considérablement. Elle est celle qui se rapproche le plus de son propre caractère. Elle a ce petit quelque chose en plus, cette petite étincelle typique de leur famille qui la rend attachante alors même qu’elle se montre froide et distante. Son dévouement est aussi remarquable que sa beauté. Elle se donne à leur cause comme Endymion se donne à la royauté et à ses prochaines responsabilités et c’est sans doute l’une des raisons qui explique leur relation. Aussi fusionnels que de véritables jumeaux, il ne pourrait pleinement se réaliser sans sa très chère petite sœur à ses côtés. S’il devait compter sur quelqu’un, il pourrait compter sur elle, et puis sur Aegon. Il leur donnerait sa propre vie sans aucune hésitation et Merlin seul sait comme cette attention prouve toute son estime pour eux. Aucun d’eux ne s’arrête en chemin, étant tous les deux plus ou moins pressés par le temps, mais Endymion se permet de passer une main dans la chevelure coiffée de sa frangine, qui lève les yeux au ciel malgré le sourire qu’elle esquisse sur ses lèvres. Ils n’ont besoin de rien pour se comprendre aussi bien.


« Tu es très belle. » Qu’il lui dit dans un sourire tendre. Il est sincère dans ses paroles. Elle a toujours été belle. Elle fait partie de ceux qu’on envie pour leur beauté, mais aussi pour leur nom. Ils sont rares, ceux qui lui arrivent à la cheville et Merlin sait comme il aurait préféré que ces exceptions restent cachés dans leurs placards. Les fiançailles auraient été moins compliqués. Il aurait été plus conciliant, moins exigeant. Il aurait fini par s’y plier, comme tout homme de bonne famille. Il s’approche doucement d’elle, et alors qu’il lui donne l’impression de vouloir – enfin – embrasser ses lèvres, il glisse au dernier moment jusqu’à sa joue. Siv répond à son sourire de la même manière, convaincue et soudainement soulagée d’entendre un compliment de sa part, alors qu’elle le serre tout contre elle. Endymion est mal à l’aise même si on pourrait en penser le contraire. Cette relation est malsaine, elle est presque incestueuse à ses yeux alors que devant la loi, elle est bientôt sa femme et ce, jusqu’à ce que la mort les sépare. Faut dire qu’il n’a pas eu le choix. A peine commençait-il à parler qu’il était déjà pieds et poings liés. La bague était pratiquement déjà à son doigt quand ils se sont rencontrés pour la première fois. On ne refuse pas un mariage avec une si belle femme. Les Von Rosen, c’était le meilleur choix possible pour les Peyredragon. Avec Endymion, ils forment le couple le plus beau de tout le royaume et déjà, on s’empresse d’écrire de beaux papiers sur leur amour idyllique. On dit qu’ils s’aiment d’un amour véritable, comme on en connait peu. On dit qu’ils se marient par amour, et qu’ils sont rares, ces mariages. On dit que leurs enfants seront si beaux que les Dieux eux-même en seront jaloux. On dit qu’il la considère comme sa reine et qu’il la respecte tellement qu’il ne peut s’empêcher d’attendre la cérémonie avant de véritablement la toucher. On dit beaucoup de choses sur eux. Certains les envient, d’autres les idolâtrent presque. Et pourtant, la réalité est si loin. On apprendrait la vérité que toute la société en serait chamboulée. Et pourtant, ce n'est que de l'amour. Endymion, il a toujours apprécié Siv. Il trouve qu’elle est jolie, qu’elle a de la conversation et même parfois, qu’elle est drôle. Elle est l’une des rares personnes à le faire sourire et même à le faire rire, et ça, c’est presque un honneur. Son affection pour elle est véritable, mais son amour, lui, est totalement absent. Il a cherché à l’aimer, il a cherché à penser à elle comme on penserait d’une maitresse, de sa propre femme, mais il en est incapable. Elle lui rappelle ses sœurs, elle a cette même petite pincée de fragilité qui lui donne envie de la protéger envers et contre tout et puis, faut dire que son cœur, lui, est déjà pris. Ce n’est pas de sa faute s’ils se sont trompés d’amoureux, ils se sont simplement emmêlés les pinceaux en cherchant à réunir deux âmes sœurs. Alors, il joue les princes charmants en public et se montre toujours sous son meilleur jour avec elle. Il se montre protecteur et parfois même qu’il se permet d’être possessif pour tromper l’ennui et les doutes. Ca l’amuse et puis, Siv en est toujours ravie de voir comme il est attaché à elle. Ah, quel merveilleux rêve que celui-ci qu’elle tente de réaliser. Pauvre petite poupée.  Et plus le temps passe, plus l’étau se resserre. La mascarade dure depuis trop longtemps et les nerfs du prince, eux, commencent sérieusement à tirer. Il se montre distant un peu plus chaque jour alors qu’il se rapproche toujours et toujours de Rozen. Tiraillé, Endymion commence à craquer et la carapace, elle, se fissure. Cet amour sans fin qu’on leur prédit pèse sur leurs épaules. On en attend tellement d’eux. Beaucoup trop. Un jour peut-être, parviendra-t-il à s’en détacher. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il s’enterre un peu plus dans son propre trou. Il laisse les doigts de sa princesse se mêler avec les siens, persuadé que cela lui suffira et tente d’encaisser ce moment difficile à passer alors que ses pensées sont tournées vers une toute autre personne. « Que Merlin me vienne en aide. »  


Endymion est furieux. Il fait les cent pas dans sa chambre en se retournant l’esprit encore et toujours. Le soleil n’est pas encore levé qu’il est déjà de très mauvaise humeur. La journée commence particulièrement bien et probablement qu’il restera irrité pour le reste de la matinée. Il passe une main dans ses cheveux, se retient presque de les arracher de sa tête alors que ses yeux se reposent sur le simple billet qu’elle lui a laissé. Une écriture fine et délicate pour des mots qui lui déchirent les tripes. Sa Rozen qui ose lui faire un coup pareil. En pensant à ce qui pourrait lui arriver et au sort qui lui attend probablement dans cette arène, il réalise qu’il n’est pas certain de la retrouver saine et sauve. Elle est si fragile, on pourrait la casser rien qu’en lui attrapant le bras. Et c’est surement ce qui arrivera. Elle se fera écrabouiller dès qu’elle posera un pied à l’intérieur. Incapable de rester sérieuse, elle ne réalisera sans doute pas la gravité de la situation. Dans un excès de colère, il frappe le vase posé sur sa commode qui s’explose sur le sol, amenant dans sa chute le portrait de sa très chère mère. Comme s’il venait de réaliser un geste impardonnable, il se fige d’horreur. Le cadre s’est cassé en s’écrasant sur le sol et avec lui, son propre cœur. Dévasté, il finit par s’agenouiller pour le prendre dans ses mains et le reposer sur sa commode avec la plus grande des précautions. Attrapant sa baguette qui trône fièrement sur son bureau, il murmure le sort lui permettant de le réparer malgré ses sentiments toujours aussi touchés par son affreux geste. On ne touche pas à sa mère. Personne. Pas même lui. Il tente de reprendre ses esprits alors que ses doigts effleurent le portrait et dans une voix grave et sévère qui contraste avec la délicatesse de son mouvement, il demande Rozen. Elle ne tarde pas à arriver et comme à leurs habitudes, rien ne laisse penser qu’ils aient passé la nuit ensemble, ni même qu’il y ait eu un possible rapprochement entre eux. Elle ne pose même pas les yeux sur le billet, elle reste stoïque en attendant sagement les ordres de son maitre, ce qui ne le rend d’autant plus furieux. Et alors que cette situation lui laissait amplement le plaisir de pouvoir éviter ce genre de conversations gênantes, il réalise comme cela devient compliqué quand des événements extérieurs viennent chambouler ses propres plans. Blessé et décidé à ce qu’elle regrette son geste, Endymion lui demande de nettoyer la chambre dans les plus brefs délais avec une distance qu’il met volontairement dans sa voix. Il n’a jamais été aussi glacial avec elle et elle s’en rend bien évidemment compte. Il ne le lui laisse pourtant pas le loisir de pouvoir réagir, froisse le bout de papier et le jette sur le sol avant de s’enfermer dans sa salle de bain. C’est un caprice de gosse et il est pleinement conscience qu’il joue les petits princes pourris gâtés en boudant dans son coin, pourtant, il ne peut s’empêcher de le faire. Rozen le rend fou. Ses bonnes manières finissent à la poubelle dès que ses yeux croisent les siens. Y’a son cœur qui s’emballe, ses jambes qui tremblent, ses mains qui deviennent moites et toutes les convictions qu’on s’était efforcé de lui apprendre qui volent en éclat. Ce n’est pas de l’amour qu’il ressent, c’est bien plus fort, c’est quelque chose qu’il tente de réprouver au plus profond de son être, qui lui fait un mal de chien, qui brûle chaque parcelle de son corps mais qu’il ne parvient pas à surmonter. Tous ses sentiments se mélangent dans sa tête quand elle se pavane devant lui. Il est tout simplement incapable de faire la part des choses, et de contrôler ses sentiments quand cela la concerne. Il est faible. Il s’en rend un peu plus compte quand après sa toilette, il retrouve Rozen dans la chambre. Elle a terminé de nettoyer ses dégâts et elle lui sourit, un peu amusée par le spectacle médiocre qu’il lui offre. Elle vient vers lui, s’approche pour lui mordre l’oreille alors qu’elle lui dit qu’il est boudeur. Et Endymion, il aimerait tellement la prendre dans ses bras, embrasser fougueusement ses lèvres et lui faire l’amour contre le mur, mais il n’oublie pas le mot et la manière dont elle lui a annoncé qu’elle participait au tournoi des épines. Alors, il la repousse simplement et lui demande d’aller lui apporter son petit-déjeuner, en sachant pertinemment qu’après cela, il ne pourra s’empêcher de la disputer. Elle criera pour se faire entendre, il en fera de même, et puis il lui attrapera le visage pour lui dévorer les lèvres alors que déjà, elle tombera sur son lit, prête à l'accueillir. L'éternel cercle vicieux qui ne cessera jamais d'exister, à l'image de leur histoire.

Félicitations, petit padawan, tu es officiellement validé(e) ! Toute ta laïfe, t'as attendu que cet instant pas vrai ?  Bref, tu fais officiellement partie de la grande famille qu'est Bloody Hell et on est ravis de te compter parmi nous !

Toutefois, ton inscription (et ton intégration) ne sera que plus complète en faisant les deux-trois trucs obligatoires qui suivent la validation. Pas de soucis, ça dure cinq minutes et après, t'es lâché(e) dans la jungle, bby.  Mais tu peux toujours nous mpotter si tu es perdu(e)   

Tout d'abord, il te faudra remplir les registres afin de permettre au staff de savoir qui tu es et ce que tu fais (big brother is watching you.  ) N'hésite pas à aller vérifier ça et là si l'équipe administrative a bien fait son job ! Après ça, il te manque plus que des liens, éventuellement un scénario et des rps ! Entre deux rédactions, n'hésite pas à venir flooder et jouer avec nous ! Et si jamais tu dois partir, passe par les absents, tu serais un amour !
Bref, bienvenue, félicitations, on t'aime, merci.