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Like a whisper - Oksana

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Hélios Romanova
BEING BADASS AIN'T EASY
SO MANY JEALOUS BITCHES
Hélios Romanova

BEING BADASS AIN'T EASY  SO MANY JEALOUS BITCHES

ϟ ÂGE : 22 ans
ϟ CURSUS : Politique et justice du royaume.
ϟ ALLÉGEANCE : Pro-esclavage pour le moment.
ϟ BUT : Pour l'instant il n'en a jamais senti.
ϟ EPOUVANTARD : Une cage pleine de solitude.
ϟ PATRONUS : Un sombre-loup.
ϟ MIROIR DU RISED : Du pouvoir et du bonheur. De la liberté aussi.


LOVE IS A REVOLUTION
RELATIONS:
JOURNAL INTIME:
MessageSujet: Like a whisper - Oksana Like a whisper - Oksana EmptyDim 6 Juil - 19:11


D’un geste hâtif de la main, Hélios congédie Octavia qui se retire sans broncher. Etonnant d’ailleurs, pour une fois qu’elle n’essaie pas de discuter ses manières et ses ordres. Son esclave passait plutôt pour être d’un naturel on ne peut plus rébarbatif à tout ce qui concernait de près ou de loin l’autorité d’un maître, Hélios l’avait appris à ses dépens. Mais ce matin, elle semblait d’humeur plutôt calme et paraissait fatiguée. Délaissant l’état de son esclave, le serpentard s’empresse de s’habiller. Son premier cours commence dans quelques minutes et il a à peine le temps de dévaler les escaliers et de relire ses quelques notes de cours pour arriver avec un minimum de préparation. Promptement, il s’empare de ce qui lui passe sous la main sans faire attention à ce qu’il met, son esclave ayant déjà supposément tout préparé pour lui. Ce n’est que quand il passe la porte de ses appartements qu’il commence à jurer. Encore un tour d’Octavia. Elle s’est employé à sortir de ses placards à peu près tout ce qui n’allait pas ensemble et les a préparés à l’attention de son maître. Furieux soudainement, il rentre en trombe dans sa chambre, se rhabille et se prépare de nouveau à sortir. D’humeur massacrante cette fois ci. Il aurait dû s’y attendre, elle paraissait si paisible ce matin.
En remontant les couloirs, il passe devant un nombre incalculable de sang-mêlés qui lui adresse un signe de respect, qui le regarde avec déférence mais il n’en a cure. Vermines. Rien que de les voir errer ici lui donne, en plus de son humeur ombrageuse, la nausée. Tout à ses pensées, c’est à peine s’il remarque sa petite sœur qui, dans un coin, semble ruminer sa peine. Ce n’est que quelques mètres plus loin qu’il s’immobilise, tourne la tête et revient sur ses pas.
Oksana. Sa petite sœur préférée, celle qu’il a toujours voulu protéger. Et qui semble elle aussi d’une humeur on ne peut plus sombre ce matin. Levée du pied gauche ? Etrange. Ce n’est pas dans ses habitudes. En quelques pas, il s’approche d’elle. Tant pis pour son cours, son professeur le lui fera rattraper sans aucun problème. Par contre quand il s’agissait de sa famille et en particulier d’Oksana, Hélios ne laissait rien au hasard. En arrivant près d’elle, il pousse les badauds qui se pressent pour aller il ne sait où, se frayant un passage parmi la meute d’élève. Dans quelques minutes ils auraient tous disparus. Il pose une main légère sur l’épaule de sa serdaigle de sœur et s’assied à côté d’elle, dos à une haute fenêtre qui donne sur tout le parc qui entoure Poudlard.

« Tu as l’air bien morose ce matin petite sœur. Aurais-tu oublié le chemin qui mène à ta salle commune ? »

Taquin, il voulait juste lui redonner un tant soit peu le sourire mais il sembla faire un flop monumental, ne recevant aucune réaction en retour. Non, décidément, Oksana n’avait pas l’air d’être au mieux. Pas du tout d’ailleurs.
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Oksana Romanova
YOU MAY HAVE YOUR SWORD
BUT I HAVE MY BOOKS
Oksana Romanova

YOU MAY HAVE YOUR SWORD BUT I HAVE MY BOOKS

Schizolaire o/

ϟ ÂGE : 18 ans
ϟ CURSUS : ON M'A TOUJOURS PAS DIT C'QUE C'ÉTAIT ;-;
ϟ ALLÉGEANCE : Je ne suis que mon cœur... Ouais, j'sais, c'est ringard.
ϟ BUT : Un jour, j'aurai une camisole, et elle sera tellement trobelle que tu seras jaloux.
ϟ EPOUVANTARD : MON DIEU QUELLE EST CETTE CHOSE DANS LE MIROI... Wait, c'est moi.
ϟ PATRONUS : UN BLAIREAU EH OUAIS
ϟ MIROIR DU RISED : Découvrir que Risèd, à l'envers, ça fait désir. Haaan, j'avais jamais remarqué, et toi ?


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MessageSujet: Re: Like a whisper - Oksana Like a whisper - Oksana EmptyDim 6 Juil - 20:25





À son réveil, ce matin là, Oksana se sentait terriblement seule et morose.
Il y avait comme... comme un vent de tristesse qui s'était levé avec le jour, comme une journée de mauvais présages. Pendant de longues minutes, la jeune fille s'était contentée de fixer ses draps. Paralysée par ses sombres pensées. Elle sentait son malaise croître à chaque respiration et la question revenait sans cesse. Était-elle une vraie Romanova ? Évidemment, ton père n'a d'yeux que pour ta chère mère. Était-elle folle ? Évidemment, quelle question ! Et le rire revenait, se muait en ses sanglots haletant. La vraie question, celle qui la perturbait autant était, était sur sa culpabilité. Était-elle maîtresse de tous ses actes ? Se cachait-elle derrière la folie ?

« Non... Je suis une bonne personne, marmonna-t-elle en se levant. »

Son pied heurta la commode quand elle descendit du lit, et elle eut la confirmation que cette journée allait être très mauvaise. Ses rêves avaient été ponctués d'anecdotes oubliées sur sa vie, et dont elle n'aurait jamais voulu se rappeler. Des rêves qui lui faisaient douter du rôle irréprochable qu'elle jouait sans cesse. Il y avait de bons menteurs à Poudlard. Ils auraient pu composer un joli petit théâtre, avec de très bons acteurs, et Oksana en était peut être la meilleure. Fais tomber le masque, répétait toujours la voix. Et elle lui répondait : « Quel masque ? » Mais sa voix était hésitante. À chaque matin, les miroirs lui montraient ce qu'elle ne voulait pas voir : l'œil fou, injecté de sang et cerné de mauve, le visage live et émacié, duquel pendait des amas de nœuds bruns. Était-elle à l'asile ou à Poudlard ? Tant de questions pour si peu de réponses. Ses toilettes de dame effaçaient les marques de la nuit mais au fond d'elle-même, rien ne changeait. Encore plus que d'habitude, elle se sentit vide, souillée par cette voix perfide qui la torturait, et aux bords de la mort.

« Je suis forte. Je suis une Romanova, récita-t-elle, comme chaque jour, avant d'ouvrir la porte de ses appartements. »

Elle appuya sur la poignée. Un sourire éclatant lui étira les lèvres. Simple automatisme, histoire de faire bonne figure. Puis, lumineuse dans sa plus belle robe de satin gris, elle traversa la salle commune des Serdaigles, sortit avec le même air réjoui, et arpenta les couloirs, la tête haute, fière de sa famille, de son blason, du loup qui l'épiait sur ses manches très évasées, avec le même regard que celui de Père. Je suis forte, je suis une Romanova, se rappela-t-elle en sentant le masque se fissurer. Son visage se tordait en une expression qu'elle n'avait qu'entre quatre murs. Ses yeux bleus s'humidifiaient. Je suis forte, je suis une Romanova. Ses lèvres pleines tremblaient. Je suis forte. Elle se sentait faible. Je suis une Romanova. Elle était indigne de sa famille.

« C'est faux, murmura-t-elle assez fort pour qu'un élève se retourne sur son passage. »

Ses jambes chancelaient sous le poids des émotions. Elle trouva un endroit où s'asseoir, la tête baissée sur ses mains pâles pour cacher aux yeux des autres les larmes qui brillaient dans ses yeux. Apparemment, sa tentative était aussi efficace que l'avait été la rébellion, plusieurs années plus tôt. Oksana sentit des doigts se refermer avec douceur sur son épaule et sursauta. Hélios s'était assis à côté d'elle. Il lui dit quelque chose mais elle n'entendit pas, trop occupée à freiner ses envies de pleurer à chaudes larmes.

« Hélios, commença-t-elle avec lenteur. »

Comment pouvait-elle lui dire ça ? Elle fronça les sourcils, tentant de mettre des mots sur ses sentiments, et finit par trouver ce qui la mettait dans tous ses états.

« C'est à cause de... Tu-sais-quoi. »

Elle leva les yeux au ciel, tamponna ses paupières du bout des doigts pour chasser ses larmes et lui adressa un pauvre sourire.

« Est-ce que tu te sens digne de... notre famille ? Je... Je ne dis pas que tu ne l'aies pas, je veux dire, Père et Mère sont très exigeants et... Enfin, tu penses que je suis une bonne personne ? Tu crois que... »

Elle se tut. Cette façon de passer du coq à l'âne était particulièrement énervante, épuisante et ridicule. La rage se disputait à la tristesse dans son cœur. Oksana sentait la folie gonfler et prendre une place trop importante pour l'arrêter. Elle eut soudain l'air paniqué mais elle se ressaisit aussitôt. Pour combien de temps ?
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MessageSujet: Re: Like a whisper - Oksana Like a whisper - Oksana EmptySam 12 Juil - 9:23


C’est son nom murmuré avec une lenteur inquiétante qui mit la puce à l’oreille du serpentard. Elle n’était vraiment pas dans son assiette. Le sursaut qu’elle avait eu quand il l’avait touché, les yeux pleins de larmes, autant de signes alarmants. Bien qu’il n’en laissait rien paraître, Hélios s’inquiétait toujours pour Oksana, cette dernière ayant toujours à gérer un flux d’émotion parfois trop important pour elle. Elle marmonnait autant dans son sommeil qu’à la lumière du jour, parfois des phrases sans queue ni tête. Désarmée face à elle, il ne voulait pas lui montrer l’ampleur de son désarroi et s’efforçait d’être toujours là quand elle avait besoin de lui, souvent sans poser ou se poser de questions. Ce fut la phrase suivante qui le mit sur le qui-vive. Ainsi tout était revenu. Elle lui avait déjà parlé de ses états d’âme et de ce qui la mettait dans cet état mais il ne s’attendait pas à y faire face aujourd’hui et pourtant il le devait. La prenant dans ses bras il lui murmura à l’oreille :

« Calme-toi, tout va bien se passer, je te le promets. »
« Est-ce que tu te sens digne de... notre famille ? Je... Je ne dis pas que tu ne l'aies pas, je veux dire, Père et Mère sont très exigeants et... Enfin, tu penses que je suis une bonne personne ? Tu crois que... »
« Notre famille ne saurait être plus fière de toi. Je veux dire regarde-toi : belle, intelligente et surtout forte. Tu es forte Oksana. Et tu es la meilleure de tous les Romanova moi y compris »

Il lui sourit, tentant de dédramatiser la situation. Il ne pouvait savoir ce qu’elle vivait mais au moins il pouvait essayer de la faire se sentir mieux. D’ailleurs en y repensant bien, tout ce qu’il avait pu lui dire était vrai. Les Romanova n’étaient pas réputés pour être des enfants de chœur, loin de là, mais elle avait cette étincelle qui faisait d’elle quelqu’un à part. Il l’admirait et l’adorait aussi pour cela. La cachant aux regards indiscrets, il posa son front sur le sien et lui murmura :

« Et oublie un peu cette famille pour laquelle il faut être digne. De toute façon, digne ou pas tu en fais partie et c’est très bien comme ça. »

Se détachant d’elle espérant plus que tout la faire sourire, il se souvint des paroles que sa mère avait l’habitude de lui adresser à lui lorsqu’il était enfant, Oksana étant alors souvent dans les parages, dans le giron maternel ou dans les pattes de son grand frère. Le discours de Briséis s’étayait souvent de « l’héritier se doit d’être ainsi » ou encore « tu penseras comme la famille pense ». Elle avait beau être aimante avec ses enfants elle pouvait aussi être aussi dur et froide qu’un iceberg. De cela, il en avait hérité une petite partie d’ailleurs, considérant parfois le monde extérieur et en particulier ses ennemis avec un œil tout aussi froid. Mais au fond de lui il se défiait de cette facette de sa personnalité, bien trop contraire à ce qu’il était vraiment. Il se demandait si tout cela n’avait pas eu un effet sur Oksana qui malgré elle avait dû être étouffé par toutes ces remarques certainement anodines aux yeux parentaux mais qui, pour une enfant, devaient s’être révélées on ne peut plus impressionnantes.

« Je sais qui tu es Oksana, et crois-moi tu es tout sauf mauvaise … »
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ϟ EPOUVANTARD : MON DIEU QUELLE EST CETTE CHOSE DANS LE MIROI... Wait, c'est moi.
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MessageSujet: Re: Like a whisper - Oksana Like a whisper - Oksana EmptySam 19 Juil - 18:18



Aussi loin qu'elle se souvenait, Hélios avait toujours été là pour elle ; il était ancré dans sa mémoire, dans ses plus grands moments de faiblesse et de doute, mais aussi dans ses plus beaux instants de joie et de bonheur purs. La jeune fille regrettait de ne pas pouvoir lui apporter le centième de qu'il lui donnait.
Elle se souvenait de cette fois, où, tandis qu'elle s'agitait et tentait de remettre correctement un liseret de dentelle – qu'elle avait arraché en descendant les escaliers – son frère lui avait lançé :

« Tiens-toi tranquille un peu espèce de sauvage. On va se faire virer de la salle si ça continue. »

Elle l'avait regardé avec surprise, sans se rendre compte qu'il n'était qu'horrifié par son mariage arrangé.
À ses yeux, Hélios était le grand frère que tout enfant devrait avoir. Et l'enfant que toute famille désirerait, lui susurra une voix. Oksana fronça les sourcils, serra les poings. Ses ongles s'enfonçaient dans ses paumes, irradiait ses mains d'une douleur vive qu'elle semblait ignorer.
Les couloirs avaient été deserté rapidement, à son grand désarroi. Quelques bruits de pas disparurent au loin, et une porte claqua. Une brusque angoisse la prit de nouveau. Sans personne à ses côtés, elle n'arriverait plus à se contenir, et elle enrageait intérieurement de ne pas posséder la constance typique de sa famille. Un coup d'œil discret en contrebas lui apprit que des élèves traînaient encore dans le parc aux alentours ; ils riaient et se poussaient gentiment, comme si l'un d'entre eux lançait des blagues tordantes dont le sujet rendait curieuse Oksana. Elle aurait aimé partager leur bonne humeur.
La jeune Serdaigle sentit les bras d'Hélios glisser sur ses épaules et l'amener contre lui. Elle ferma les yeux à ce contact. Que pouvait-elle faire d'autre ? Le repousser ? Non, elle ressentait trop le besoin d'être soutenue. Elle se demanda alors si Hélios en avait autant besoin qu'elle. Son frère ne laissait jamais rien paraître mais elle savait qu'il s'inquiétait de la voir dans cet état de confusion totale, et elle se maudissait toujours plus ; elle le blessait en se comportant ainsi, elle était de nouveau indigne de sa famille. Il lui murmura de se calmer, il lui promit que tout se passerait bien, mais elle était certaine qu'il se trompait.

« Notre famille ne saurait être plus fière de toi. Je veux dire regarde-toi : belle, intelligente et surtout forte. Tu es forte Oksana. Et tu es la meilleure de tous les Romanova moi y compris. »

Cette famille serait encore plus fière de toi si tu n'étais pas folle, ricana la voix en son for intérieur et elle sourit d'un air étrange, comme si elle souffrait d'être d'accord avec cette phrase.

« Oui, c'est vrai, murmura-t-elle. »

Et elle ne répondait pas à Hélios.
La jeune fille rendit à son frère un pauvre sourire triste puis, se rappelant sa position d'héritier, elle songea qu'il ne pouvait que comprendre son malaise. Appartenir aux Romanova lui semblait être un tremplin comme une malédiction ; personne ne l'embêtait à Poudlard mais il fallait sans cesse se montrer digne. En quoi la dignité était-elle humaine ? Qui avait régi ces codes, qui lui paraissaient ésotériques et vieillots ? Sa mère ? Le Roi ? Elle se savait aimée par sa famille. Seulement, ces phrases ridicules sur l'honneur et la fierté, râbachées sans cesse depuis son enfance, l'avait atteinte plus profondément qu'elle ne voulait l'avouer. Elle était terrifiée à l'idée de ne pas être à la hauteur.

« Je sais qui tu es Oksana, et crois-moi tu es tout sauf mauvaise … »

Cette dernière phrase lui arracha un ricanement, qui s'évanouit en croisant le regard de Hélios. La Serdaigle s'était moquée ouvertement. Qu'était le Bien ou le Mal ? Il y avait tant de questions qu'elle aimerait poser, et pourtant, personne qui accepterait d'y répondre sans évoquer le Roi, Merlin ou la puissance de la Magie. Ce devait être pour cela qu'elle avait été envoyée dans cette Maison. Ce devait être pour cela qu'elle était aussi différente. Elle réfléchissait, jusqu'à avoir un éclat fiévreux dans les yeux, ou un éclat de démence.

« Qu'est-ce qui te fait dire que je ne suis pas mauvaise ? C'est tellement subjectif... Les esclaves qui pullulent à Poudlard et qui nous regardent les écraser doivent nous trouver mauvais, non ? Et, cet esclave que j'ai failli tuer en lui donnant une potion de Czarina, et que j'ai sauvé in extremis en trouvant un bézoard au fond de la remise... »

Prise d'une nausée terrible, Oksana se redressa subitement et fit les cent pas dans le couloir, les mains plaquées contre son visage devenu livide. Les pans de sa robe bruissait chaque fois qu'elle tournait les talons, et un rire terrible lui sortit de la gorge quand elle lança :

« Ce sont que des foutaises ! »

La Folie la guettait.

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